Armand Carrel (1800-1836). L'homme d'honneur de la liberté de la presse

Par : Gérard Minart

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  • Nombre de pages309
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-46235-9
  • EAN9782296462359
  • Date de parution01/05/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Armand Carrel, directeur du grand quotidien républicain Le National, est ce journaliste qui est mort à trente-six ans dans le bois de Vincennes, un matin de juillet 1836, victime d'une balle tirée par un autre journaliste, Emile de Girardin, lors d'un duel absurde, tragique et mémorable. Né à Rouen en 1800, tour à tour jeune sous-lieutenant admirateur des généraux de la Révolution et de l'Empire, comploteur carbonaro contre les Bourbons de la Restauration, volontaire en Espagne pour combattre aux côtés des libéraux de ce pays, secrétaire de l'historien Augustin Thierry, puis journaliste et, à ce titre, fondateur avec Thiers et Mignet du National, qui allait jouer un si grand rôle dans la Révolution de 1830, Armand Carrel est à placer parmi les grands défenseurs de la liberté de la presse, à côté de ces deux grands aînés qui avaient noms Benjamin Constant et Chateaubriand.
Ce dernier a d'ailleurs consacré des lignes émouvantes, dans ses Mémoires d'outre-tombe, à son ami Carrel. Ils n'étaient pas de la même génération, ni du même bord politique, ni du même milieu social mais ils partageaient cette vertu éminente : le sens de l'honneur. Après la Révolution de 1830, alors que Thiers et Mignet s'étaient ralliés à Louis-Philippe, Carrel était resté à la tête du National, fidèle aux idées de sa jeunesse sur la liberté politique et la liberté de la presse.
Cette biographie d'Armand Carrel éclaire donc un moment capital de notre histoire : après l'Empire, la monarchie tente de se restaurer en devenant constitutionnelle alors que l'idée républicaine tente une percée en se posant comme alternative. Et, profitant des espaces de liberté ouverts par les Chartes de 1814 et de 1830, la presse écrite s'installe comme Quatrième pouvoir.
Armand Carrel, directeur du grand quotidien républicain Le National, est ce journaliste qui est mort à trente-six ans dans le bois de Vincennes, un matin de juillet 1836, victime d'une balle tirée par un autre journaliste, Emile de Girardin, lors d'un duel absurde, tragique et mémorable. Né à Rouen en 1800, tour à tour jeune sous-lieutenant admirateur des généraux de la Révolution et de l'Empire, comploteur carbonaro contre les Bourbons de la Restauration, volontaire en Espagne pour combattre aux côtés des libéraux de ce pays, secrétaire de l'historien Augustin Thierry, puis journaliste et, à ce titre, fondateur avec Thiers et Mignet du National, qui allait jouer un si grand rôle dans la Révolution de 1830, Armand Carrel est à placer parmi les grands défenseurs de la liberté de la presse, à côté de ces deux grands aînés qui avaient noms Benjamin Constant et Chateaubriand.
Ce dernier a d'ailleurs consacré des lignes émouvantes, dans ses Mémoires d'outre-tombe, à son ami Carrel. Ils n'étaient pas de la même génération, ni du même bord politique, ni du même milieu social mais ils partageaient cette vertu éminente : le sens de l'honneur. Après la Révolution de 1830, alors que Thiers et Mignet s'étaient ralliés à Louis-Philippe, Carrel était resté à la tête du National, fidèle aux idées de sa jeunesse sur la liberté politique et la liberté de la presse.
Cette biographie d'Armand Carrel éclaire donc un moment capital de notre histoire : après l'Empire, la monarchie tente de se restaurer en devenant constitutionnelle alors que l'idée républicaine tente une percée en se posant comme alternative. Et, profitant des espaces de liberté ouverts par les Chartes de 1814 et de 1830, la presse écrite s'installe comme Quatrième pouvoir.