Ariel, mon oiseau. Une lecture écocritique de La Tempête de William Shakespeare

Par : Jonathan Pollock
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages542
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-370-2418-3
  • EAN9791037024183
  • Date de parution16/06/2021
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille6 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

Lors de sa dernière création, Shakespeare invente un personnage non-humain pour incarner la tempête qui s'abat sur une île inconnue. Mais Ariel, l'esprit de l'air, en vient à représenter bien plus qu'une catastrophe maritime. Les penseurs de la Renaissance décèlent du spirituel dans les « petites images voltigeantes par l'air, nommées des espèces intentionnelles ». Ariel appartient à ce milieu sensoriel situé entre les objets du monde et les sujets qui les perçoivent, milieu sur lequel opère l'enchanteur Prospéro.
Par un autre biais, Ariel représente l'habitant du Nouveau Monde. En comparant le texte de Shakespeare avec ses sources, Jonathan Pollock dégage une vision du cannibale amérindien qui ne vaut pas seulement pour le personnage de Caliban. Étant au-delà de l'humain, Ariel incarne l'esprit maître d'autres tribus, dont celles des oiseaux. Ainsi, entre averroïsme et animisme, espèces intentionnelles et tribus-espèces, cet essai milite en faveur d'une écologie de l'imagination qui se veut aussi une imagination renouvelée de l'écologie.
Lors de sa dernière création, Shakespeare invente un personnage non-humain pour incarner la tempête qui s'abat sur une île inconnue. Mais Ariel, l'esprit de l'air, en vient à représenter bien plus qu'une catastrophe maritime. Les penseurs de la Renaissance décèlent du spirituel dans les « petites images voltigeantes par l'air, nommées des espèces intentionnelles ». Ariel appartient à ce milieu sensoriel situé entre les objets du monde et les sujets qui les perçoivent, milieu sur lequel opère l'enchanteur Prospéro.
Par un autre biais, Ariel représente l'habitant du Nouveau Monde. En comparant le texte de Shakespeare avec ses sources, Jonathan Pollock dégage une vision du cannibale amérindien qui ne vaut pas seulement pour le personnage de Caliban. Étant au-delà de l'humain, Ariel incarne l'esprit maître d'autres tribus, dont celles des oiseaux. Ainsi, entre averroïsme et animisme, espèces intentionnelles et tribus-espèces, cet essai milite en faveur d'une écologie de l'imagination qui se veut aussi une imagination renouvelée de l'écologie.
Lire les cantos d'Ezra Pound
Jonathan Pollock
E-book
18,99 €