Architecture, protestantisme et modernité. Du sacré et de l'ascèse en particulier
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- Nombre de pages204
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20977-0
- EAN9782296209770
- Date de parution01/12/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
L'architecture, dès ses origines, a eu pour vocation la mise en forme de l'image immatérielle des dieux selon la théologie dominante. Dans l'histoire de l'Occident chrétien, deux conceptions antagonistes du sacré se sont opposées : l'une, de caractère somptuaire, imposée par l'Empire romain, jouant sur la magnificence et la démesure et l'autre, de caractère austère, d'origine monastique, puisant aux sources ascétiques du christianisme premier, le vocabulaire d'une esthétique épurée.
C'est cette version qu'adopteront les réformateurs protestants opposés à l'ostentation de la papauté. Dès lors, le sacré s'établit dans un rapport direct et individuel à la divinité magnifiant le quotidien, la simplicité, la sobriété et la " juste mesure ". Cette vision pragmatique du sacré qui prône la discrétion et accepte l'uniformité prépare l'émergence de la révolution industrielle et de la production en série.
C'est dans ce contexte que s'élabore le vocabulaire ascétique de l'architecture moderne, illustré par " l'évangile de l'élimination " de Franck Lloyd Wright ou " la machine à habiter " de Le Corbusier.
C'est cette version qu'adopteront les réformateurs protestants opposés à l'ostentation de la papauté. Dès lors, le sacré s'établit dans un rapport direct et individuel à la divinité magnifiant le quotidien, la simplicité, la sobriété et la " juste mesure ". Cette vision pragmatique du sacré qui prône la discrétion et accepte l'uniformité prépare l'émergence de la révolution industrielle et de la production en série.
C'est dans ce contexte que s'élabore le vocabulaire ascétique de l'architecture moderne, illustré par " l'évangile de l'élimination " de Franck Lloyd Wright ou " la machine à habiter " de Le Corbusier.
L'architecture, dès ses origines, a eu pour vocation la mise en forme de l'image immatérielle des dieux selon la théologie dominante. Dans l'histoire de l'Occident chrétien, deux conceptions antagonistes du sacré se sont opposées : l'une, de caractère somptuaire, imposée par l'Empire romain, jouant sur la magnificence et la démesure et l'autre, de caractère austère, d'origine monastique, puisant aux sources ascétiques du christianisme premier, le vocabulaire d'une esthétique épurée.
C'est cette version qu'adopteront les réformateurs protestants opposés à l'ostentation de la papauté. Dès lors, le sacré s'établit dans un rapport direct et individuel à la divinité magnifiant le quotidien, la simplicité, la sobriété et la " juste mesure ". Cette vision pragmatique du sacré qui prône la discrétion et accepte l'uniformité prépare l'émergence de la révolution industrielle et de la production en série.
C'est dans ce contexte que s'élabore le vocabulaire ascétique de l'architecture moderne, illustré par " l'évangile de l'élimination " de Franck Lloyd Wright ou " la machine à habiter " de Le Corbusier.
C'est cette version qu'adopteront les réformateurs protestants opposés à l'ostentation de la papauté. Dès lors, le sacré s'établit dans un rapport direct et individuel à la divinité magnifiant le quotidien, la simplicité, la sobriété et la " juste mesure ". Cette vision pragmatique du sacré qui prône la discrétion et accepte l'uniformité prépare l'émergence de la révolution industrielle et de la production en série.
C'est dans ce contexte que s'élabore le vocabulaire ascétique de l'architecture moderne, illustré par " l'évangile de l'élimination " de Franck Lloyd Wright ou " la machine à habiter " de Le Corbusier.