Aragon, Londres et la France libre. Réception de l'oeuvre en Grande-Bretagne, 1940-1946

Par : John Bennett

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  • Nombre de pages272
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-36197-8
  • EAN9782296361973
  • Date de parution01/04/1998
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

On connaissait bien le nom d'Aragon en Grande-Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale. Son Crève-cœur, dont un exemplaire parvint à Londres en été 1942, fut accueilli chaleureusement par des critiques et hommes de lettres britanniques : l'un d'eux alla jusqu'à voir dans ce petit volume " le SOS de toute l'Europe ". Bien des membres de la France Libre, gaullistes et autres, le saluèrent aussi, mais plus tardivement et souvent avec plus de réserves, qu'explique d'ailleurs l'affiliation communiste, avérée dès longtemps, du poète.
Enfin, même le général De Gaulle cita sa poésie en termes élogieux. Mais l'approbation ne fut pas unanime. Arthur Koestler, l'auteur déjà très connu du Zéro et l'infini, s'en prit non seulement au militant politique, mais à l'homme et même au poète, dont il contesta le talent. Un petit groupe de surréalistes - dont des francophones en relation avec André Breton, qui se trouvait aux Etats-Unis - accusèrent cet ancien compagnon passé au communisme de mauvaise foi, de faux patriotisme, et le peignirent en égoïste ambitieux, privé de tout talent depuis son apostasie.
L'immédiat après-guerre vit des universitaires britanniques s'enrôler à leur tour parmi les critiques du poète. C'est l'histoire de cet imbroglio, pleine de contradictions, d'enthousiasmes et de haines, que John Bennett a entrepris de tracer, avec le souci d'indiquer les lignes de force qui relient ces controverses, surgies dans une Grande-Bretagne privée presque de tout contact avec l'Europe occupée, aux échos importants qu'elles eurent dans la France de l'après-guerre. S'appuyant surtout sur des sources britanniques, l'auteur jette aussi un jour nouveau sur certaines activités d'Aragon résistant, et sur divers épisodes, dont sa visite à Londres en mars 1945.
On connaissait bien le nom d'Aragon en Grande-Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale. Son Crève-cœur, dont un exemplaire parvint à Londres en été 1942, fut accueilli chaleureusement par des critiques et hommes de lettres britanniques : l'un d'eux alla jusqu'à voir dans ce petit volume " le SOS de toute l'Europe ". Bien des membres de la France Libre, gaullistes et autres, le saluèrent aussi, mais plus tardivement et souvent avec plus de réserves, qu'explique d'ailleurs l'affiliation communiste, avérée dès longtemps, du poète.
Enfin, même le général De Gaulle cita sa poésie en termes élogieux. Mais l'approbation ne fut pas unanime. Arthur Koestler, l'auteur déjà très connu du Zéro et l'infini, s'en prit non seulement au militant politique, mais à l'homme et même au poète, dont il contesta le talent. Un petit groupe de surréalistes - dont des francophones en relation avec André Breton, qui se trouvait aux Etats-Unis - accusèrent cet ancien compagnon passé au communisme de mauvaise foi, de faux patriotisme, et le peignirent en égoïste ambitieux, privé de tout talent depuis son apostasie.
L'immédiat après-guerre vit des universitaires britanniques s'enrôler à leur tour parmi les critiques du poète. C'est l'histoire de cet imbroglio, pleine de contradictions, d'enthousiasmes et de haines, que John Bennett a entrepris de tracer, avec le souci d'indiquer les lignes de force qui relient ces controverses, surgies dans une Grande-Bretagne privée presque de tout contact avec l'Europe occupée, aux échos importants qu'elles eurent dans la France de l'après-guerre. S'appuyant surtout sur des sources britanniques, l'auteur jette aussi un jour nouveau sur certaines activités d'Aragon résistant, et sur divers épisodes, dont sa visite à Londres en mars 1945.