Apologie de la punition
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- Nombre de pages236
- FormatePub
- ISBN978-2-259-22289-1
- EAN9782259222891
- Date de parution06/02/2014
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille515 Ko
- ÉditeurPlon
Résumé
Comme si l'histoire avait pris le parti de la douceur contre la violence, la punition est méprisée, honnie, chassée de la famille et de l'école. Elle subsiste marginalement dans le sport (les pénalités) et dans la diplomatie, quand il s'agit de punir les états voyous. Aujourd'hui considérée comme antidémocratique, la punition ne s'adresse en fait qu'à ceux qui se rendent coupables de comportements jugés non démocratiques (le professeur qui gifle son élève, le père qui donne une fessée à son fils et se retrouve condamné à 500 euros d'amende à Limoges).
En même temps, sous couvert d'humanité, on laisse croupir une foule de détenus dans des prisons (avec un taux de récidive à 60% et un suicide tous les trois jours), sans leur proposer de vraie possibilité de se racheter aux yeux de la société par le biais d'une punition. La punition est aujourd'hui cachée, taboue, elle n'est absolument plus pensée comme la meilleure façon d'empêcher la vengeance alors qu'elle est par essence le premier pas vers le pardon, un moyen de réparer, de recoudre le tissu social.
Il est temps de la réhabiliter en la repensant véritablement pour proposer une justice enfin réparatrice, fondée sur la responsabilité et le pardon.
En même temps, sous couvert d'humanité, on laisse croupir une foule de détenus dans des prisons (avec un taux de récidive à 60% et un suicide tous les trois jours), sans leur proposer de vraie possibilité de se racheter aux yeux de la société par le biais d'une punition. La punition est aujourd'hui cachée, taboue, elle n'est absolument plus pensée comme la meilleure façon d'empêcher la vengeance alors qu'elle est par essence le premier pas vers le pardon, un moyen de réparer, de recoudre le tissu social.
Il est temps de la réhabiliter en la repensant véritablement pour proposer une justice enfin réparatrice, fondée sur la responsabilité et le pardon.
Comme si l'histoire avait pris le parti de la douceur contre la violence, la punition est méprisée, honnie, chassée de la famille et de l'école. Elle subsiste marginalement dans le sport (les pénalités) et dans la diplomatie, quand il s'agit de punir les états voyous. Aujourd'hui considérée comme antidémocratique, la punition ne s'adresse en fait qu'à ceux qui se rendent coupables de comportements jugés non démocratiques (le professeur qui gifle son élève, le père qui donne une fessée à son fils et se retrouve condamné à 500 euros d'amende à Limoges).
En même temps, sous couvert d'humanité, on laisse croupir une foule de détenus dans des prisons (avec un taux de récidive à 60% et un suicide tous les trois jours), sans leur proposer de vraie possibilité de se racheter aux yeux de la société par le biais d'une punition. La punition est aujourd'hui cachée, taboue, elle n'est absolument plus pensée comme la meilleure façon d'empêcher la vengeance alors qu'elle est par essence le premier pas vers le pardon, un moyen de réparer, de recoudre le tissu social.
Il est temps de la réhabiliter en la repensant véritablement pour proposer une justice enfin réparatrice, fondée sur la responsabilité et le pardon.
En même temps, sous couvert d'humanité, on laisse croupir une foule de détenus dans des prisons (avec un taux de récidive à 60% et un suicide tous les trois jours), sans leur proposer de vraie possibilité de se racheter aux yeux de la société par le biais d'une punition. La punition est aujourd'hui cachée, taboue, elle n'est absolument plus pensée comme la meilleure façon d'empêcher la vengeance alors qu'elle est par essence le premier pas vers le pardon, un moyen de réparer, de recoudre le tissu social.
Il est temps de la réhabiliter en la repensant véritablement pour proposer une justice enfin réparatrice, fondée sur la responsabilité et le pardon.