Anthropologie de l'inhumanité. Essai sur la terreur en Colombie
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages176
- FormatePub
- ISBN2-7021-4697-X
- EAN9782702146972
- Date de parution03/11/2004
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille823 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurCalmann-Lévy
Résumé
Pourquoi la violence est-elle plus que jamais une réalité inéluctable, à l'échelle des individus aussi bien que des peuples ? Qu'est-ce qui sépare l'humain de l'inhumain le long de cette frontière ténue qu'on appelle "le mal" ? Depuis le XIXe siècle, la Colombie est le théâtre d'une violence sourde mais continue. Enracinée dans les guerres framicides qui opposèrent libéraux et conservateurs, cette violence resurgit aujourd'hui dans les affrontements entre armée, paramilitaires et guérilleros, donnant lieu à l'innommables exactions, enlèvements et assassinats.
Entre 1975 et 1995, on recense en Colombie 22617 homicides. Dans cet essai remarquable, l'anthropologue Maria Victoria Uribe recueille les témoignages des survivants de l'époque dite de La Violencia ; elle analyse les processus d'animalisation des victimes et la déshumanisation rituelle qui précèdent les massacres, dont on retrouve tant d'échos dans l'historie mondiale. L'auteur tente surtout, en affrontant la douleur de ceux qui se souviennent et en articulant la portée métaphorique de ces atrocités, de briser le silence qui entoure les victimes.
A défaut de pouvoir donner sens à l'horreur, elle retrouve à l'heure des assassins anonymes une mémoire perdue et nous convoque à penser autrement la violence et sa propagation toujours latente.
Entre 1975 et 1995, on recense en Colombie 22617 homicides. Dans cet essai remarquable, l'anthropologue Maria Victoria Uribe recueille les témoignages des survivants de l'époque dite de La Violencia ; elle analyse les processus d'animalisation des victimes et la déshumanisation rituelle qui précèdent les massacres, dont on retrouve tant d'échos dans l'historie mondiale. L'auteur tente surtout, en affrontant la douleur de ceux qui se souviennent et en articulant la portée métaphorique de ces atrocités, de briser le silence qui entoure les victimes.
A défaut de pouvoir donner sens à l'horreur, elle retrouve à l'heure des assassins anonymes une mémoire perdue et nous convoque à penser autrement la violence et sa propagation toujours latente.
Pourquoi la violence est-elle plus que jamais une réalité inéluctable, à l'échelle des individus aussi bien que des peuples ? Qu'est-ce qui sépare l'humain de l'inhumain le long de cette frontière ténue qu'on appelle "le mal" ? Depuis le XIXe siècle, la Colombie est le théâtre d'une violence sourde mais continue. Enracinée dans les guerres framicides qui opposèrent libéraux et conservateurs, cette violence resurgit aujourd'hui dans les affrontements entre armée, paramilitaires et guérilleros, donnant lieu à l'innommables exactions, enlèvements et assassinats.
Entre 1975 et 1995, on recense en Colombie 22617 homicides. Dans cet essai remarquable, l'anthropologue Maria Victoria Uribe recueille les témoignages des survivants de l'époque dite de La Violencia ; elle analyse les processus d'animalisation des victimes et la déshumanisation rituelle qui précèdent les massacres, dont on retrouve tant d'échos dans l'historie mondiale. L'auteur tente surtout, en affrontant la douleur de ceux qui se souviennent et en articulant la portée métaphorique de ces atrocités, de briser le silence qui entoure les victimes.
A défaut de pouvoir donner sens à l'horreur, elle retrouve à l'heure des assassins anonymes une mémoire perdue et nous convoque à penser autrement la violence et sa propagation toujours latente.
Entre 1975 et 1995, on recense en Colombie 22617 homicides. Dans cet essai remarquable, l'anthropologue Maria Victoria Uribe recueille les témoignages des survivants de l'époque dite de La Violencia ; elle analyse les processus d'animalisation des victimes et la déshumanisation rituelle qui précèdent les massacres, dont on retrouve tant d'échos dans l'historie mondiale. L'auteur tente surtout, en affrontant la douleur de ceux qui se souviennent et en articulant la portée métaphorique de ces atrocités, de briser le silence qui entoure les victimes.
A défaut de pouvoir donner sens à l'horreur, elle retrouve à l'heure des assassins anonymes une mémoire perdue et nous convoque à penser autrement la violence et sa propagation toujours latente.



