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  • Nombre de pages112
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-08-129760-9
  • EAN9782081297609
  • Date de parution02/01/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille3 Mo
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurFlammarion
  • TraducteurAlzir Hella
  • TraducteurOlivier Bournac
  • PréfacierRomain Rolland

Résumé

Sur le paquebot qui le ramène de Calcutta en 1912, un jeune touriste européen rencontre un médecin des Indes néerlandaises dont les confidences lui dévoilent l'envers des splendeurs exotiques qu'il laisse derrière lui : lieu de domination raciale et sociale exacerbée, les colonies sont le tombeau des idéaux humanistes et un enfer propice aux coups de folie autodestructeurs. Déclenchée par une sordide histoire d'avortement clandestin, la crise de furie - ou « crise d'amok » - qui a fait du médecin cette loque repoussante aux yeux rougis par les larmes et l'alcool est pourtant aussi, pour lui, l'occasion d'une rédemption par l'amour.
Sous la misère des êtres, la souffrance des corps, la violence des conditions, l'auteur nous laisse entrevoir la force libératrice de la passion humaine. Écrit en 1922, marqué par l'audace expressionniste des années folles, ce récit est l'un des plus noirs et des plus crus de Zweig.
Sur le paquebot qui le ramène de Calcutta en 1912, un jeune touriste européen rencontre un médecin des Indes néerlandaises dont les confidences lui dévoilent l'envers des splendeurs exotiques qu'il laisse derrière lui : lieu de domination raciale et sociale exacerbée, les colonies sont le tombeau des idéaux humanistes et un enfer propice aux coups de folie autodestructeurs. Déclenchée par une sordide histoire d'avortement clandestin, la crise de furie - ou « crise d'amok » - qui a fait du médecin cette loque repoussante aux yeux rougis par les larmes et l'alcool est pourtant aussi, pour lui, l'occasion d'une rédemption par l'amour.
Sous la misère des êtres, la souffrance des corps, la violence des conditions, l'auteur nous laisse entrevoir la force libératrice de la passion humaine. Écrit en 1922, marqué par l'audace expressionniste des années folles, ce récit est l'un des plus noirs et des plus crus de Zweig.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 9 notes dont 1 avis lecteur
Amok et La ruelle au clair de lune
Si Amok et La ruelle au clair de lune sont rassemblées dans un recueil avec Lettre d’une inconnue, c’est que la thématique est commune à ces trois nouvelles, celle de l’amour fou, désespéré, qui amène au bord du gouffre. Je vous laisse vous reporter à ma lecture de Lettre d’une inconnue, que je n’ai pas relue, et je me concentre ici sur les deux autres nouvelles. En ethnologie, Amok désigne un comportement meurtrier, toujours individuel, observé en de nombreux endroits du monde et théorisée à partir de sa forme institutionnalisée en Malaisie (dixit wikipedia). C’est un comportement exclusivement masculin. En cela, il pourrait s’appliquer aux deux nouvelles que j’ai lues. Ce mot est porté comme titre plus spécifiquement par la première puisque le narrateur se trouve sur un bateau qui quitte les Indes. Construite sur le modèle assez classique chez Zweig, cette nouvelle est le récit d’un narrateur à la première personne (récit-cadre, se passant sur un bateau) qui reçoit le récit principal de la nouvelle par l’intermédiaire d’un autre personnage. Cet autre personnage est un médecin, littéralement rendu fou d’amour, à en mourir. Après une longue période d’isolement et de frustration, une femme blanche et hautaine vient faire une requête particulière à ce médecin. Celui-ci n’oppose pas de cas de conscience à la patiente, juste une requête visant à assoir sa supériorité. Il veut rabaisser la jeune femme. Celle-ci refusant, il va la poursuivre jusqu’à la fin que tout amok connaît. L’ambiance humide du bateau est très bien rendue, ainsi que celle plus oppressante de la moiteur de la forêt malaisienne. La deuxième nouvelle, La ruelle au clair de lune, met en scène un avare assez riche, qui a épousé une pauvresse et est tombé amoureux d’elle, au point de chercher à se l’asservir par l’argent. Lorsqu’elle le quitte, il ne peut l’accepter. Pourtant, pour lui échapper, sa femme va jusqu’à se vendre elle-même. Là aussi, le narrateur reçoit le récit de cet avare. Plus courte, moins contextualisée, cette nouvelle amène plus difficilement l’adhésion du lecteur. D’autant que la lire après Lettre d’une inconnue qui est si forte en émotion ne peut qu’être décevant à mon sens. Par l’intermédiaire de cette technique du récit dans le récit qui lui est si commune, Zweig fait de ses narrateurs les principaux protagonistes. Ils racontent leur propre histoire, ne permettant ainsi pas au lecteur de mettre en doute leurs dires et le plongeant directement dans l’émotion. On ressent la fébrilité qui prend ces hommes, qui s’empare d’eux. Le lecteur est dans la même position que le narrateur-receveur, prenant directement les sentiments passionnés du protagoniste. Une lecture sympathique mais que j'ai trouvé moins prenante que les autres récits de l'auteur. Ce système d’enchâssement de récits m’a fait penser aux Mille et une nuits. Et du coup, devinez qui a sorti le tome 3 de ses étagères ? Eh oui, c’est bibi ! On se retrouve donc sûrement bientôt avec un billet sur Shéhérazade. http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/02/amok-stefan-zweig.html
Si Amok et La ruelle au clair de lune sont rassemblées dans un recueil avec Lettre d’une inconnue, c’est que la thématique est commune à ces trois nouvelles, celle de l’amour fou, désespéré, qui amène au bord du gouffre. Je vous laisse vous reporter à ma lecture de Lettre d’une inconnue, que je n’ai pas relue, et je me concentre ici sur les deux autres nouvelles. En ethnologie, Amok désigne un comportement meurtrier, toujours individuel, observé en de nombreux endroits du monde et théorisée à partir de sa forme institutionnalisée en Malaisie (dixit wikipedia). C’est un comportement exclusivement masculin. En cela, il pourrait s’appliquer aux deux nouvelles que j’ai lues. Ce mot est porté comme titre plus spécifiquement par la première puisque le narrateur se trouve sur un bateau qui quitte les Indes. Construite sur le modèle assez classique chez Zweig, cette nouvelle est le récit d’un narrateur à la première personne (récit-cadre, se passant sur un bateau) qui reçoit le récit principal de la nouvelle par l’intermédiaire d’un autre personnage. Cet autre personnage est un médecin, littéralement rendu fou d’amour, à en mourir. Après une longue période d’isolement et de frustration, une femme blanche et hautaine vient faire une requête particulière à ce médecin. Celui-ci n’oppose pas de cas de conscience à la patiente, juste une requête visant à assoir sa supériorité. Il veut rabaisser la jeune femme. Celle-ci refusant, il va la poursuivre jusqu’à la fin que tout amok connaît. L’ambiance humide du bateau est très bien rendue, ainsi que celle plus oppressante de la moiteur de la forêt malaisienne. La deuxième nouvelle, La ruelle au clair de lune, met en scène un avare assez riche, qui a épousé une pauvresse et est tombé amoureux d’elle, au point de chercher à se l’asservir par l’argent. Lorsqu’elle le quitte, il ne peut l’accepter. Pourtant, pour lui échapper, sa femme va jusqu’à se vendre elle-même. Là aussi, le narrateur reçoit le récit de cet avare. Plus courte, moins contextualisée, cette nouvelle amène plus difficilement l’adhésion du lecteur. D’autant que la lire après Lettre d’une inconnue qui est si forte en émotion ne peut qu’être décevant à mon sens. Par l’intermédiaire de cette technique du récit dans le récit qui lui est si commune, Zweig fait de ses narrateurs les principaux protagonistes. Ils racontent leur propre histoire, ne permettant ainsi pas au lecteur de mettre en doute leurs dires et le plongeant directement dans l’émotion. On ressent la fébrilité qui prend ces hommes, qui s’empare d’eux. Le lecteur est dans la même position que le narrateur-receveur, prenant directement les sentiments passionnés du protagoniste. Une lecture sympathique mais que j'ai trouvé moins prenante que les autres récits de l'auteur. Ce système d’enchâssement de récits m’a fait penser aux Mille et une nuits. Et du coup, devinez qui a sorti le tome 3 de ses étagères ? Eh oui, c’est bibi ! On se retrouve donc sûrement bientôt avec un billet sur Shéhérazade. http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/02/amok-stefan-zweig.html
Stefan Zweig
Stefan Zweig voit le jour le 28 novembre 1881 dans une famille juive à Vienne. Après des études de philosophie et de littérature, le jeune homme part à la découverte du monde, lors de voyages au cours desquels il se lie avec le milieu des artistes et des intellectuels. Il parcourt l'Europe, l'Amérique, l'Afrique et s'emploie dès cette période à des activités rédactionnelles très variées (poésies, théâtre, nouvelles, traductions et biographies) qui le rendent vite réputé parmi les écrivains. L'accession d'Hitler au pouvoir et la propagation de l'antisémitisme en Autriche forcent Zweig à l'exil en 1934, retrouvant sa vie d'errance et de voyages. Désespéré par la situation politique et morale en Europe, Zweig se suicide le 22 février 1942 au Brésil, laissant derrière lui une oeuvre prolifique et inestimable dont on retiendra notamment " Vingt-quatre heures de la vie d'une femme ", " La Confusion des sentiments " ou encore " Le Joueur d'échecs ".
Lettre d'une inconnue
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