J'ai eu bien du mal à entrer dans ce roman car je trouvais Hannah très antipathique. Plus inquiète du devenir de ses chimpanzés que de ses enfants, je ne parvenais pas du tout à la comprendre et la relation distante qu'elle imposait à ses parents me paraissait déconcertante. La façon qu'a Hannah de toujours interpréter les gestes de sa mère de manière négative m'a agacée au plus haut point. Et je ne m'attendais pas du tout à un style et à une histoire si classique. Malgré tout, l'écriture me plaisait:
(...) j'essayais de laisser mon nom recouvrir mon corps et mon esprit. Mais il ne m'allait pas tout à fait quand je m'en enveloppais. Il me serrait et tirait par endroit; il était devenu trop étroit.
Et j'aimais que Russell Banks fasse des références cinématographiques pour permettre au lecteur de visualiser les scènes africaines. Par contre, je ne comprends pas pourquoi le titre de Roots, cette série que j'ai tant aimé, n'a pas été traduit en français. J'ai parfois été choquée par certaines phrases sur la maternité:
Ce n'est qu'avec les chimpanzés que je me suis sentie naturellement mère, mais je ne les aimais pas individuellement et pour eux-mêmes comme j'aimais mes fils.
Mais avec le recul, je me rends compte qu'Hannah est une femme qui ne sait pas approfondir les relations humaines. Elle semble toujours maintenir une distance et celle qu'elle maintient avec ses fils peut se comprendre par le fait qu'ils sont élevés en Afrique et qu'elle restera toujours une blanche. Si j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, j'ai beaucoup aimé les moments sur les guerres tribales au Liberia et le moment où le mari d'Hanah meurt est le point culminant de ce roman. Russell Banks dénonce les magouilles politiques de son pays et son ingérence dans la politique des autres pays.
J'ai eu bien du mal à entrer dans ce roman car je trouvais Hannah très antipathique. Plus inquiète du devenir de ses chimpanzés que de ses enfants, je ne parvenais pas du tout à la comprendre et la relation distante qu'elle imposait à ses parents me paraissait déconcertante. La façon qu'a Hannah de toujours interpréter les gestes de sa mère de manière négative m'a agacée au plus haut point. Et je ne m'attendais pas du tout à un style et à une histoire si classique. Malgré tout, l'écriture me plaisait:
(...) j'essayais de laisser mon nom recouvrir mon corps et mon esprit. Mais il ne m'allait pas tout à fait quand je m'en enveloppais. Il me serrait et tirait par endroit; il était devenu trop étroit.
Et j'aimais que Russell Banks fasse des références cinématographiques pour permettre au lecteur de visualiser les scènes africaines. Par contre, je ne comprends pas pourquoi le titre de Roots, cette série que j'ai tant aimé, n'a pas été traduit en français. J'ai parfois été choquée par certaines phrases sur la maternité:
Ce n'est qu'avec les chimpanzés que je me suis sentie naturellement mère, mais je ne les aimais pas individuellement et pour eux-mêmes comme j'aimais mes fils.
Mais avec le recul, je me rends compte qu'Hannah est une femme qui ne sait pas approfondir les relations humaines. Elle semble toujours maintenir une distance et celle qu'elle maintient avec ses fils peut se comprendre par le fait qu'ils sont élevés en Afrique et qu'elle restera toujours une blanche. Si j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, j'ai beaucoup aimé les moments sur les guerres tribales au Liberia et le moment où le mari d'Hanah meurt est le point culminant de ce roman. Russell Banks dénonce les magouilles politiques de son pays et son ingérence dans la politique des autres pays.