Algériens au travail, une histoire (post)coloniale. Enquête sur les travailleurs immigrés de l'industrie automobile dans la France des "Trente Glorieuses"
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- Nombre de pages350
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-413-0485-1
- EAN9791041304851
- Date de parution27/03/2025
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
À travers le cas des travailleurs immigrés venus d'Algérie, il s'agit ici de retracer l'histoire, à ce jour peu documentée, de la condition (post)coloniale en terrain usinier dans la France des « Trente Glorieuses ». S'appuyant sur une enquête menée sur l'emblématique usine Renault de Billancourt, ce livre montre comment ces migrants coloniaux en viennent alors à incarner la figure du travailleur immigré et de l'ouvrier subalterne, destiné à le rester.
Il révèle comment le recours à une main-d'ouvre coloniale est la condition nécessaire à une expansion industrielle à moindre coût dans les entreprises nationalisées. Par la mise en regard des politiques de main-d'ouvre et des carrières de ces subalternes, l'enquête éclaire les logiques imbriquées de l'exploitation capitaliste et de la domination raciale et dévoile leurs effets sur les trajectoires de cette fraction du groupe ouvrier.À partir de ce cas exemplaire, l'ouvrage constitue une contribution originale à une sociohistoire du capitalisme industriel d'État, au prisme des subalternes et des résistances que ces derniers lui opposent.
En étudiant comment ces subalternes politisent leur condition, depuis les mobilisations anticoloniales des années 1950 et la guerre d'indépendance algérienne, jusqu'aux grèves d'OS des années 1968, il met au jour une généalogie de la condition de subalterne et des mobilisations antidiscriminatoires dans la société française d'aujourd'hui.
Il révèle comment le recours à une main-d'ouvre coloniale est la condition nécessaire à une expansion industrielle à moindre coût dans les entreprises nationalisées. Par la mise en regard des politiques de main-d'ouvre et des carrières de ces subalternes, l'enquête éclaire les logiques imbriquées de l'exploitation capitaliste et de la domination raciale et dévoile leurs effets sur les trajectoires de cette fraction du groupe ouvrier.À partir de ce cas exemplaire, l'ouvrage constitue une contribution originale à une sociohistoire du capitalisme industriel d'État, au prisme des subalternes et des résistances que ces derniers lui opposent.
En étudiant comment ces subalternes politisent leur condition, depuis les mobilisations anticoloniales des années 1950 et la guerre d'indépendance algérienne, jusqu'aux grèves d'OS des années 1968, il met au jour une généalogie de la condition de subalterne et des mobilisations antidiscriminatoires dans la société française d'aujourd'hui.
À travers le cas des travailleurs immigrés venus d'Algérie, il s'agit ici de retracer l'histoire, à ce jour peu documentée, de la condition (post)coloniale en terrain usinier dans la France des « Trente Glorieuses ». S'appuyant sur une enquête menée sur l'emblématique usine Renault de Billancourt, ce livre montre comment ces migrants coloniaux en viennent alors à incarner la figure du travailleur immigré et de l'ouvrier subalterne, destiné à le rester.
Il révèle comment le recours à une main-d'ouvre coloniale est la condition nécessaire à une expansion industrielle à moindre coût dans les entreprises nationalisées. Par la mise en regard des politiques de main-d'ouvre et des carrières de ces subalternes, l'enquête éclaire les logiques imbriquées de l'exploitation capitaliste et de la domination raciale et dévoile leurs effets sur les trajectoires de cette fraction du groupe ouvrier.À partir de ce cas exemplaire, l'ouvrage constitue une contribution originale à une sociohistoire du capitalisme industriel d'État, au prisme des subalternes et des résistances que ces derniers lui opposent.
En étudiant comment ces subalternes politisent leur condition, depuis les mobilisations anticoloniales des années 1950 et la guerre d'indépendance algérienne, jusqu'aux grèves d'OS des années 1968, il met au jour une généalogie de la condition de subalterne et des mobilisations antidiscriminatoires dans la société française d'aujourd'hui.
Il révèle comment le recours à une main-d'ouvre coloniale est la condition nécessaire à une expansion industrielle à moindre coût dans les entreprises nationalisées. Par la mise en regard des politiques de main-d'ouvre et des carrières de ces subalternes, l'enquête éclaire les logiques imbriquées de l'exploitation capitaliste et de la domination raciale et dévoile leurs effets sur les trajectoires de cette fraction du groupe ouvrier.À partir de ce cas exemplaire, l'ouvrage constitue une contribution originale à une sociohistoire du capitalisme industriel d'État, au prisme des subalternes et des résistances que ces derniers lui opposent.
En étudiant comment ces subalternes politisent leur condition, depuis les mobilisations anticoloniales des années 1950 et la guerre d'indépendance algérienne, jusqu'aux grèves d'OS des années 1968, il met au jour une généalogie de la condition de subalterne et des mobilisations antidiscriminatoires dans la société française d'aujourd'hui.