Algérie : Nouvelles écritures. Colloque international de l'Université York, Glendon, et de l'Université de Toronto, 13-14-15-16 mai 1999

Par : Yvette Bénayoun-Szmidt, Collectif, Charles Bonn, Najib Redouane
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  • Nombre de pages268
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-27465-X
  • EAN9782296274655
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Issu d'un colloque international tenu à Toronto en 1999, ce second recueil d'études sur les littératures algériennes depuis la fin des années 80, c'est-à-dire à un moment où ce pays est confronté à une violence in-sensée qui oblige à réfléchir sur le fait même d'écrire de la littérature, confirme ce que pressentait déjà le premier : la décolonisation littéraire de l'Algérie est bien terminée. Sortie brutalement d'un dialogue privilégié avec l'ancien colonisateur, cette littérature rie peut plus être considérée, ni comme " émergente ", ni peut-être même comme " postcoloniale ", et préfigure déjà pour certains une dissémination qu'ils qualifient de " post-moderne ".
Car il est aussi devenu obsolète de parler d'une littérature, algérienne : sans encore annoncer une dissémination radicale, ce recueil met cependant en évidence la place de plus en plus importante qu'occupent des corpus nouveaux, comme la littérature dite " de la seconde génération " de l'émigration, ou le cinéma, ou encore les innovations linguistiques de cette même " seconde génération ". Il s'ouvre aussi à des champs plus anciens mais parfois ignorés, comme la littérature juive.
Il consacre, enfin, le surgissement de chantiers nouveaux, qui à leur tour posent des problèmes intéressants de lecture, comme l'articulation entre l'écriture littéraire et l'écriture cinématographique chez Assia Djebar, ou plus généralement le statut de la littérarité lorsque l'horreur du quotidien peut faire paraître à certains l'activité littéraire comme dérisoire.
Issu d'un colloque international tenu à Toronto en 1999, ce second recueil d'études sur les littératures algériennes depuis la fin des années 80, c'est-à-dire à un moment où ce pays est confronté à une violence in-sensée qui oblige à réfléchir sur le fait même d'écrire de la littérature, confirme ce que pressentait déjà le premier : la décolonisation littéraire de l'Algérie est bien terminée. Sortie brutalement d'un dialogue privilégié avec l'ancien colonisateur, cette littérature rie peut plus être considérée, ni comme " émergente ", ni peut-être même comme " postcoloniale ", et préfigure déjà pour certains une dissémination qu'ils qualifient de " post-moderne ".
Car il est aussi devenu obsolète de parler d'une littérature, algérienne : sans encore annoncer une dissémination radicale, ce recueil met cependant en évidence la place de plus en plus importante qu'occupent des corpus nouveaux, comme la littérature dite " de la seconde génération " de l'émigration, ou le cinéma, ou encore les innovations linguistiques de cette même " seconde génération ". Il s'ouvre aussi à des champs plus anciens mais parfois ignorés, comme la littérature juive.
Il consacre, enfin, le surgissement de chantiers nouveaux, qui à leur tour posent des problèmes intéressants de lecture, comme l'articulation entre l'écriture littéraire et l'écriture cinématographique chez Assia Djebar, ou plus généralement le statut de la littérarité lorsque l'horreur du quotidien peut faire paraître à certains l'activité littéraire comme dérisoire.