Albert Camus, un portrait

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  • Nombre de pages188
  • FormatePub
  • ISBN978-2-213-67906-8
  • EAN9782213679068
  • Date de parution18/09/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille393 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFayard

Résumé

« J'ai eu l'incroyable chance de travailler avec plusieurs hommes admirables. Parmi eux, le plus connu, le plus exemplaire, et sans doute celui que j'ai le plus aimé fut Albert Camus. La première rencontre, le premier choc, fut celui du style et de la voix inimitable de l'écrivain, qui disait ce que mes vingt ans souhaitaient entendre, avec impatience : il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : juger si la vie vaut ou ne vaut pas d'être vécue.
Au sortir de la guerre, la rigueur de Sisyphe allait droit au cour autant qu'à la raison. La seconde rencontre fut ce jour miraculeux - autour de Pâques 1953 - où nous nous retrouvâmes par hasard en tête à tête dans une auberge de Cabris, dans l'arrière-pays niçois. Nous ne nous perdrions plus de vue. La personne de Camus, son sourire, son accent, son élégance et sa simplicité, sa disponibilité, puis nos échanges épistolaires (ici 28 lettres données), nos entrevues, l'aventure de la création théâtrale, sa pièce Les Justes, l'amitié grandissante et le coup terrible de sa mort.
je vais essayer, après tant d'années, avant que tout ne s'efface et que ma mémoire ne se brouille, d'effectuer cette descente dans ce que je n'ai pas oublié, que j'avais enfoui au plus profond puisque c'est ce que j'avais de plus précieux. » B.-M.
« J'ai eu l'incroyable chance de travailler avec plusieurs hommes admirables. Parmi eux, le plus connu, le plus exemplaire, et sans doute celui que j'ai le plus aimé fut Albert Camus. La première rencontre, le premier choc, fut celui du style et de la voix inimitable de l'écrivain, qui disait ce que mes vingt ans souhaitaient entendre, avec impatience : il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : juger si la vie vaut ou ne vaut pas d'être vécue.
Au sortir de la guerre, la rigueur de Sisyphe allait droit au cour autant qu'à la raison. La seconde rencontre fut ce jour miraculeux - autour de Pâques 1953 - où nous nous retrouvâmes par hasard en tête à tête dans une auberge de Cabris, dans l'arrière-pays niçois. Nous ne nous perdrions plus de vue. La personne de Camus, son sourire, son accent, son élégance et sa simplicité, sa disponibilité, puis nos échanges épistolaires (ici 28 lettres données), nos entrevues, l'aventure de la création théâtrale, sa pièce Les Justes, l'amitié grandissante et le coup terrible de sa mort.
je vais essayer, après tant d'années, avant que tout ne s'efface et que ma mémoire ne se brouille, d'effectuer cette descente dans ce que je n'ai pas oublié, que j'avais enfoui au plus profond puisque c'est ce que j'avais de plus précieux. » B.-M.