Aimé Césaire, "Cahier d'un retour au pays natal"
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- Nombre de pages128
- FormatePub
- ISBN2-13-067030-X
- EAN9782130670308
- Date de parution01/01/1993
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille28 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
Le Cahier d'un retour au pays natal a été célébré, notamment aux Antilles, en Afrique et dans les pays du tiers monde, comme la charte de la négritude. Ainsi que l'observe André Breton, qui a contribué largement à la diffusion du poème, le Cahier est assurément une ouvre à thèse, porteuse d'un message idéologique - politique, social, philosophique, mais ce message est consubstantiel à la poésie, et c'est précisément pourquoi l'ouvre échappe à la poésie de circonstances, alors même que des voix se sont élevées, en Afrique même et aux Antilles, qui contestent l'idéologie de la négritude.
Certes, il faut prendre acte de la vocation didactique - au sens le plus noble du terme - d'un poème qui s'inscrit dans la grande tradition pamphlétaire ; mais il faut encore, impérativement, le rapporter au genre épique qui le fonde. Autant dire que, au-delà du nécessaire rappel des sources idéologiques, des ethnologues (Delafosse, Frobenius) et des théoriciens de la négritude dans les années 20-30 (École de Harlem, Senghor, Damas), il faut lire le Cahier d'abord comme un poème, c'est-à-dire privilégier le formidable travail d'invention verbale, d'où surgit un monde, en une nouvelle genèse.
Cette cosmogonie ressortit à une rhétorique et à une stylistique. La pensée de la négritude n'est nullement une théorie abstraite illustrée par le Cahier : elle naît, en quelque sorte, de l'acte poétique lui-même, à quoi le présent ouvrage voudrait s'attacher.
Certes, il faut prendre acte de la vocation didactique - au sens le plus noble du terme - d'un poème qui s'inscrit dans la grande tradition pamphlétaire ; mais il faut encore, impérativement, le rapporter au genre épique qui le fonde. Autant dire que, au-delà du nécessaire rappel des sources idéologiques, des ethnologues (Delafosse, Frobenius) et des théoriciens de la négritude dans les années 20-30 (École de Harlem, Senghor, Damas), il faut lire le Cahier d'abord comme un poème, c'est-à-dire privilégier le formidable travail d'invention verbale, d'où surgit un monde, en une nouvelle genèse.
Cette cosmogonie ressortit à une rhétorique et à une stylistique. La pensée de la négritude n'est nullement une théorie abstraite illustrée par le Cahier : elle naît, en quelque sorte, de l'acte poétique lui-même, à quoi le présent ouvrage voudrait s'attacher.
Le Cahier d'un retour au pays natal a été célébré, notamment aux Antilles, en Afrique et dans les pays du tiers monde, comme la charte de la négritude. Ainsi que l'observe André Breton, qui a contribué largement à la diffusion du poème, le Cahier est assurément une ouvre à thèse, porteuse d'un message idéologique - politique, social, philosophique, mais ce message est consubstantiel à la poésie, et c'est précisément pourquoi l'ouvre échappe à la poésie de circonstances, alors même que des voix se sont élevées, en Afrique même et aux Antilles, qui contestent l'idéologie de la négritude.
Certes, il faut prendre acte de la vocation didactique - au sens le plus noble du terme - d'un poème qui s'inscrit dans la grande tradition pamphlétaire ; mais il faut encore, impérativement, le rapporter au genre épique qui le fonde. Autant dire que, au-delà du nécessaire rappel des sources idéologiques, des ethnologues (Delafosse, Frobenius) et des théoriciens de la négritude dans les années 20-30 (École de Harlem, Senghor, Damas), il faut lire le Cahier d'abord comme un poème, c'est-à-dire privilégier le formidable travail d'invention verbale, d'où surgit un monde, en une nouvelle genèse.
Cette cosmogonie ressortit à une rhétorique et à une stylistique. La pensée de la négritude n'est nullement une théorie abstraite illustrée par le Cahier : elle naît, en quelque sorte, de l'acte poétique lui-même, à quoi le présent ouvrage voudrait s'attacher.
Certes, il faut prendre acte de la vocation didactique - au sens le plus noble du terme - d'un poème qui s'inscrit dans la grande tradition pamphlétaire ; mais il faut encore, impérativement, le rapporter au genre épique qui le fonde. Autant dire que, au-delà du nécessaire rappel des sources idéologiques, des ethnologues (Delafosse, Frobenius) et des théoriciens de la négritude dans les années 20-30 (École de Harlem, Senghor, Damas), il faut lire le Cahier d'abord comme un poème, c'est-à-dire privilégier le formidable travail d'invention verbale, d'où surgit un monde, en une nouvelle genèse.
Cette cosmogonie ressortit à une rhétorique et à une stylistique. La pensée de la négritude n'est nullement une théorie abstraite illustrée par le Cahier : elle naît, en quelque sorte, de l'acte poétique lui-même, à quoi le présent ouvrage voudrait s'attacher.