Afrique, l'irruption des pauvres. Société contre ingérence, pouvoir et argent

Par : Jean-Marc Ela

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages266
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-28602-X
  • EAN9782296286023
  • Date de parution01/01/1985
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille9 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Au cour d'un "ordre" mondial en crise où la mort de celui qui est pauvre advient plus souvent qu'à son tour, l'auteur s'interroge - et interroge - sur les rapports qu'entretiennent les sociétés africaines avec l'Argent et le Pouvoir. Il faut "réapprendre l'Afrique", au-delà des stéréotypes inopérants qui dissimulent en fait la réalité : le continent noir est sous l'emprise du capitalisme, barbarie venu d'ailleurs.
Ses paysans, ses ouvriers, ses fonctionnaires, ses intellectuels, ses commerçants, ses femmes et ses jeunes sont confrontés à la violence et au mensonge érigés en loi nationale et quotidienne par des Etats soumis à l'extérieur. La décennie présente s'achève avec l'effondrement des systèmes répressifs ainsi que des économies de rente et l'apparition de nouvelles stratégies populaires de résistance et d'innovation.
Car pour survivre dans une Afrique "conjoncturée", écartée des échanges mondiaux, il faut penser et réaliser des alternatives viables avec tout le génie dont chaque homme dispose et qui a été libéré soudain par la déliquescence de l'autoritarisme. L'on assiste ainsi à "l'irruption des pauvres" sur la scène africaine. Les dynamiques "de vie" à l'ouvre dans les villes comme dans les villages sont davantage qu'une réponse à la "culture de mort" des pouvoirs agonisants.
Mais au-delà de ces nouvelles formes d'avenir, il est évident que l'argent et son culte doivent être contrôlés par un Etat protecteur des faibles cette fois. Comment répartir le nouveau pouvoir et les richesses sans retomber dans l'ornière mortelle ? La démocratisation est un pas mais s'imposent tout autant des contre-pouvoirs populaires forts. Il s'agit là d'une revanche de l'homme africain sur le sort qui lui a été fait et qu'il s'est aussi fait depuis des siècles.
On est donc loin de "l'afro-pessimisme" tout comme de "l'afro-optimisme" d'ailleurs en vigueur en Occident ces derniers temps.
Au cour d'un "ordre" mondial en crise où la mort de celui qui est pauvre advient plus souvent qu'à son tour, l'auteur s'interroge - et interroge - sur les rapports qu'entretiennent les sociétés africaines avec l'Argent et le Pouvoir. Il faut "réapprendre l'Afrique", au-delà des stéréotypes inopérants qui dissimulent en fait la réalité : le continent noir est sous l'emprise du capitalisme, barbarie venu d'ailleurs.
Ses paysans, ses ouvriers, ses fonctionnaires, ses intellectuels, ses commerçants, ses femmes et ses jeunes sont confrontés à la violence et au mensonge érigés en loi nationale et quotidienne par des Etats soumis à l'extérieur. La décennie présente s'achève avec l'effondrement des systèmes répressifs ainsi que des économies de rente et l'apparition de nouvelles stratégies populaires de résistance et d'innovation.
Car pour survivre dans une Afrique "conjoncturée", écartée des échanges mondiaux, il faut penser et réaliser des alternatives viables avec tout le génie dont chaque homme dispose et qui a été libéré soudain par la déliquescence de l'autoritarisme. L'on assiste ainsi à "l'irruption des pauvres" sur la scène africaine. Les dynamiques "de vie" à l'ouvre dans les villes comme dans les villages sont davantage qu'une réponse à la "culture de mort" des pouvoirs agonisants.
Mais au-delà de ces nouvelles formes d'avenir, il est évident que l'argent et son culte doivent être contrôlés par un Etat protecteur des faibles cette fois. Comment répartir le nouveau pouvoir et les richesses sans retomber dans l'ornière mortelle ? La démocratisation est un pas mais s'imposent tout autant des contre-pouvoirs populaires forts. Il s'agit là d'une revanche de l'homme africain sur le sort qui lui a été fait et qu'il s'est aussi fait depuis des siècles.
On est donc loin de "l'afro-pessimisme" tout comme de "l'afro-optimisme" d'ailleurs en vigueur en Occident ces derniers temps.