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Immersion au sein de la brigade de protection de la famille.
Quand les gens me demandent quelle est ma profession, je leur réponds que je suis capitaine de police à la brigade territoriale de la protection de la famille. Leur réaction est souvent la même : " Ce doit être dur comme métier, non ? " Si je leur réponds non, je passe pour insensible. Si je leur réponds oui, je leur mens.
Retour sur trois affaires : un bébé secoué, un viol sur mineure et un viol conjugal.
Derrière elles, ce sont avant tout des personnes, des situations familiales complexes, souvent de la maltraitance ou de la violence. Mais comment en parler en gardant une juste distance ?
L'auteur passe tout en revue, sans aucun tabou : les autopsies, les interrogatoires, mais aussi ses réactions de jeune flic. À travers ces histoires, Agnès Naudin dévoile ses propres morceaux de vie - deux réalités, professionnelle et privée, se confrontent et s'entrechoquent.
On nous vend pas ce que que le livre racontre vraiment
Certes on suit la vie de la capitaine Naudin, mais son métier n'est qu'un prétexte. On s'attend à une immersion profonde dans la brigade territoriale de la protection de la famille, et c'est vrai qu'on aborde le sujet. Mais c'est loin d'être l’élément central de ce livre. Très vite on comprend que c'est une introspection de la narratrice, de sa vie. La question religieuse/astro/philo/méditation d'une femme trentenaire sur un résumé plus vrai de ce que raconte ce livre. Il lui sert aussi à faire des "hommages" à ceux qui ont compté dans sa vie. Seulement 1 phrase de la quatrième de couverture nous parle de ce sujet.
Voilà qui est très dommageable, on se sent dupé par la maison d'édition et sa communication autour du livre. J'ai choisi ce livre pour mon lycée professionnel (service à la personne) mais je ne le conseillerai pas à mes élèves.