A la demande de sa mère, Yûta filme le quotidien de sa mère malade mais est impuissant face à l'arrivée de sa mort.
Pour honorer sa mémoire, il décide de transformer ses images en court-métrage, mais celui-ci n'a pas eu le succès escompté...
Eri, quant à elle, l'a adoré et décide de le former pour former un second court-métrage capable d'émouvoir aux larmes.
Aux allures d'un film, ce manga est une vraie ode au cinéma. A ne pas louper !
Ce film pour Sépulture
Quelle image laissons nous une fois que nous disparaissons ? Comment laisser dans les souvenirs des êtres chers une image durable qui nous convient ? Fujimoto propose ici une narration vibrante d'amour pour l'art du cinéma et tente de répondre à ces questions délicates. Et quelle maîtrise !
Entre larmes et frissons de joie, on se laisse transporter par les dessins et le récit au travers de l'objectif de la caméra du héros, lui-même simple spectateur de la vie de son sujet : son amie Eri qui souhaite être filmée jusqu'au bout. On oublie presque que nous lisons un livre tant le dessin nous donne l'illusion de voir les personnage bouger et on le referme à regret, pour le rouvrir immédiatement.