Adam Smith. La découverte du capitalisme et de ses limites

Par : Daniel Diatkine

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  • Nombre de pages336
  • FormatePub
  • ISBN978-2-02-138451-2
  • EAN9782021384512
  • Date de parution11/04/2019
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille932 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLe Seuil

Résumé

Les défenseurs comme les critiques du capitalisme nous présentent habituellement Adam Smith comme le fondateur d'une doctrine selon laquelle la libre compétition des intérêts individuels engendrerait spontanément le maximum de bien-être collectif. Cette idée n'est pas partagée par les spécialistes de son ouvre car elle ne résiste pas à la critique historique. Ce livre montre notamment que la pensée d'Adam Smith a peu de rapports avec le libéralisme contemporain et que, par exemple, la fameuse " main invisible " n'y désigne pas les vertus autorégulatrices du marché.
Smith est en réalité le premier auteur à proposer une analyse du capitalisme dont il découvre les trois dimensions : produit de l'histoire (la société commerciale), construction politique et intellectuelle (le système mercantile) et processus économique (l'accumulation du capital). Le capitalisme, à certaines conditions, permet l'enrichissement très inégal de tous, explique Smith, mais le système mercantile est injuste, car il est partial : il confond l'intérêt des marchands et l'intérêt général.
Or, dit Smith, l'intérêt des marchands est " le plus souvent contraire " au bien commun. C'est ce que son analyse économique cherche à prouver. Le système mercantile est aussi responsable de la construction par la Grande-Bretagne d'un vaste empire colonial qui met en péril son régime constitutionnel remarquable hérité de la révolution de 1688 et qui risque de conduire à de nouvelles tyrannies. Quelles institutions permettront de tirer avantage du capitalisme en préservant la société des désastres que nourrit la logique mercantile ? Telle est la question ultime de Smith, dont l'ouvre ainsi resituée dans son contexte originel s'avère d'une étonnante actualité.
Daniel Diatkine est professeur émérite à l'université d'Évry-Val d'Essonne/Paris-Saclay. Il a dirigé le centre de recherches " Phare " (Philosophie, Analyse et Histoire des Représentations Économiques) de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a également été membre du comité exécutif de l'European Society for the History of Economic Thought.
Les défenseurs comme les critiques du capitalisme nous présentent habituellement Adam Smith comme le fondateur d'une doctrine selon laquelle la libre compétition des intérêts individuels engendrerait spontanément le maximum de bien-être collectif. Cette idée n'est pas partagée par les spécialistes de son ouvre car elle ne résiste pas à la critique historique. Ce livre montre notamment que la pensée d'Adam Smith a peu de rapports avec le libéralisme contemporain et que, par exemple, la fameuse " main invisible " n'y désigne pas les vertus autorégulatrices du marché.
Smith est en réalité le premier auteur à proposer une analyse du capitalisme dont il découvre les trois dimensions : produit de l'histoire (la société commerciale), construction politique et intellectuelle (le système mercantile) et processus économique (l'accumulation du capital). Le capitalisme, à certaines conditions, permet l'enrichissement très inégal de tous, explique Smith, mais le système mercantile est injuste, car il est partial : il confond l'intérêt des marchands et l'intérêt général.
Or, dit Smith, l'intérêt des marchands est " le plus souvent contraire " au bien commun. C'est ce que son analyse économique cherche à prouver. Le système mercantile est aussi responsable de la construction par la Grande-Bretagne d'un vaste empire colonial qui met en péril son régime constitutionnel remarquable hérité de la révolution de 1688 et qui risque de conduire à de nouvelles tyrannies. Quelles institutions permettront de tirer avantage du capitalisme en préservant la société des désastres que nourrit la logique mercantile ? Telle est la question ultime de Smith, dont l'ouvre ainsi resituée dans son contexte originel s'avère d'une étonnante actualité.
Daniel Diatkine est professeur émérite à l'université d'Évry-Val d'Essonne/Paris-Saclay. Il a dirigé le centre de recherches " Phare " (Philosophie, Analyse et Histoire des Représentations Économiques) de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a également été membre du comité exécutif de l'European Society for the History of Economic Thought.