A travers les murs. L'architecture de la nouvelle guerre urbaine

Par : Eyal Weizman

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages112
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35872-126-4
  • EAN9782358721264
  • Date de parution21/03/2008
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLa fabrique éditions
  • TraducteurIsabelle D. Taudière

Résumé

Lors de la réoccupation des villes de Palestine au printemps 2002, l'armée israélienne a utilisé une tactique inédite : au lieu de progresser dans les rues tortueuses des vieux quartiers ou des camps de réfugiés, les soldats passaient de maison en maison, à travers murs et planchers, évitant ainsi de servir de cibles aux résistants palestiniens. Cette méthode, "conceptualisée" sous le nom de "géométrie inversée" par des généraux qui aiment à citer Debord, Deleuze et Guattari ou Derrida, représente un tournant postmoderne dans la guerre des villes.
Les territoires occupés sont ainsi devenus un laboratoire spatial pour de nouvelles techniques d'attaque, d'occupation et de contrôle de populations, qui sont ensuite exportées aux frontières où se livre la guerre globale. Et inversement, la réflexion sur l'urbanisme est largement passée dans des centres de recherche où des militaires travaillent sur l'art de construire/ détruire en s'appuyant sur de pseudo-concepts philosophiques.
Mais Eyal Weizman montre que ces idées nouvelles - substrat d'une querelle des Anciens et des Modernes dans l'armée israélienne - n'ont pas été étrangères au fiasco libanais de l'été 2006. Eyal Weizman est architecte. Il dirige le Centre de recherches architecturales du Goldsmiths College (université de Londres).
Lors de la réoccupation des villes de Palestine au printemps 2002, l'armée israélienne a utilisé une tactique inédite : au lieu de progresser dans les rues tortueuses des vieux quartiers ou des camps de réfugiés, les soldats passaient de maison en maison, à travers murs et planchers, évitant ainsi de servir de cibles aux résistants palestiniens. Cette méthode, "conceptualisée" sous le nom de "géométrie inversée" par des généraux qui aiment à citer Debord, Deleuze et Guattari ou Derrida, représente un tournant postmoderne dans la guerre des villes.
Les territoires occupés sont ainsi devenus un laboratoire spatial pour de nouvelles techniques d'attaque, d'occupation et de contrôle de populations, qui sont ensuite exportées aux frontières où se livre la guerre globale. Et inversement, la réflexion sur l'urbanisme est largement passée dans des centres de recherche où des militaires travaillent sur l'art de construire/ détruire en s'appuyant sur de pseudo-concepts philosophiques.
Mais Eyal Weizman montre que ces idées nouvelles - substrat d'une querelle des Anciens et des Modernes dans l'armée israélienne - n'ont pas été étrangères au fiasco libanais de l'été 2006. Eyal Weizman est architecte. Il dirige le Centre de recherches architecturales du Goldsmiths College (université de Londres).