A la table des hommes

Par : Sylvie Germain, Sylvie Germain
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  • Nombre de pages272
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-38786-8
  • EAN9782226387868
  • Date de parution04/01/2016
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Son obscure naissance au coeur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l'espèce animale, dont une corneille qui l'accompagne depuis l'origine.À la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain.
Comme Magnus, c'est un roman hanté par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d'un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission.
Son obscure naissance au coeur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l'espèce animale, dont une corneille qui l'accompagne depuis l'origine.À la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain.
Comme Magnus, c'est un roman hanté par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d'un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Superbe écriture mais avis mitigé
http://alombredunoyer.com/2016/01/26/a-la-table-des-hommes-sylvie-germain/ A la table des hommes, dernier livre de Sylvie Germain, est un conte fantastique et philosophique contemporain dénonçant la violence des hommes. « Quand le péril s’éloigne, le galop ralentit, le corps retrouve son ardeur, le monde son attrait, la vie son innocence, la liberté sa saveur » Babel est un porcelet, seul survivant avec une femme, de la guerre. Babel a perdu sa mère truie et la femme a perdu son enfant. Elle va donc considérer Babel comme son enfant, l’allaiter avant d’elle-même disparaitre… Babel perdra donc deux mères avant de renaitre sous forme humaine suite à sa rencontre avec un jeune homme blessé. « Il ignore où il va ; comment le saurait-il ? Il ignore tout autant où il est, ce qu’il est, ce qu’il fait. Il avance dans un monde soudain frappé d’extrême étrangeté » Par la suite, le « jeune homme-animal atypique », si différent des autres, lui qui n’est « ni beau, ni laid », lui qui ne sait parler, va attirer compassion et protection, mais également être confronté à la violence des hommes (il sera notamment souffre-douleur). Il devra voyager pour fuir avec Yelnat, un vieux clown sauvage et trouve refuge chez deux frères, Clovis et Rufus. Après avoir étudié les dictionnaires, il deviendra Abel et sera mieux intégré dans la vie des hommes, sans pour autant s’y sentir à son aise. Quoiqu’il arrive, l’homme est toujours dévastateur. Il n’aura véritablement qu’une seule amie, sa corneille Doudi. « Mais dans le même instant, la pensée de Doudi lui revient en force et son absence lui fait l’effet d’une morsure. La compagnie de la corneille, et celle des bêtes qu’il croisait, parfois côtoyait dans la forêt, lui manquent d’un coup terriblement. Jamais, auprès d’elles, il n’a connu l’angoisse, la méfiance, la déception ou la solitude, si l’une est hostile, agressive, la menace est manifeste, si l’une se laisse approcher, amadouer, son innocuité est réelle, elles ne feignent pas, ne trichent pas. Jamais surtout il n’a souffert de ne pas partager à égalité leurs langages faits de sons, de chants, de cris, ce qu’il en entendait en en devinait lui suffisait. Avec les humains, rien de tel, tout est toujours compliqué, équivoque et souvent inquiétant » En bon scientifique, je suis pragmatique et aime bien tout ce qui est carré. Je ne suis par conséquent pas « fan » de fantastique, et cette lecture me le confirme. Si j’ai bien aimé la première moitié du livre (la première partie est très intéressante, l’auteur sait parfaitement poser le sujet de son roman et captiver le lecteur), j’ai eu beaucoup plus de mal avec la suite. Je me suis même détaché petit à petit et suis malheureusement resté à distance des personnages, exception faite de Babel/Abel. Ce n’est pourtant pas à cause de l’écriture de Sylvie Germain : elle est tout simplement sublime. Pas toujours abordable du fait de l’utilisation de mots rares et d’un style riche, ampoulé, très littéraire qui oblige le lecteur à des efforts de compréhension, elle est belle, poétique, relativement fluide dans l’ensemble… « Il pousse plus loin ses incursions dans le bois, le groin frémissant au ras du sol, sans cesse à l’affut de quelque nourriture. Il fouit la terre amollie par la pluie, déterre des racines de plantes, exhume des vers, des larves, avale pêle-mêle des végétaux spongieux, des feuilles moussues, des insectes, il se désaltère à des flaques d’eau. Vers le soir, peu rassasié, il revient vers ce qui lui tient lieu de soue. » Elle est également très descriptive et imagée. « C’est un bâtiment rectangulaire, aux murs en torchis soutenus par des poutres. Sa toiture de tuiles est rongée par le lierre et la mousse, maculée de fientes blanchâtres, elle se confond avec les feuillages des arbres alentour. Ce vieux lavoir laissé à l’abandon pendant des décennies et qui menace ruine a repris depuis peu du service. » Elle est enfin piquante et acerbe quand il s’agit de dénoncer (et condamner) l’orgueil des hommes. Citons notamment le traitement de l’épisode de la vache folle. « Admirable subterfuge de l’homme putassier : mettre ses crimes à la charge de ses victimes ! Les animaux exterminés par millions ont en effet été désignés comme responsables de l’épidémie survenue, coupables de l’empoisonnement même qu’ils avaient subi. Et ce sont les vaches infectées qui ont été traitées de folles, taxées de démence dangereuse, tandis que les hommes contaminés pour avoir mangé de leur viande viciée ont reçu une qualification plus noble, celle d’une maladie portant les noms de deux neurologues : Creutzfeldt et Jakob. Aux bêtes, l’insanité, l’abrutissement et le soupçon de dangerosité. Aux hommes l’intelligence, le savoir, la science, le sérieux. » Au moyen de cette fable moderne aux accents philosophiques, l’auteur présente et dénonce un monde violent, irrespectueux où les hommes font régner la cruauté et la violence, se combattent et s’entretuent. C’est relativement noir mais pas entièrement pessimiste. On y trouve par endroit beauté, générosité, entraide et bonté. Même si je n’ai pas totalement accroché, cela reste intéressant et je ne doute pas que cet ouvrage trouvera son public. 3/5
http://alombredunoyer.com/2016/01/26/a-la-table-des-hommes-sylvie-germain/ A la table des hommes, dernier livre de Sylvie Germain, est un conte fantastique et philosophique contemporain dénonçant la violence des hommes. « Quand le péril s’éloigne, le galop ralentit, le corps retrouve son ardeur, le monde son attrait, la vie son innocence, la liberté sa saveur » Babel est un porcelet, seul survivant avec une femme, de la guerre. Babel a perdu sa mère truie et la femme a perdu son enfant. Elle va donc considérer Babel comme son enfant, l’allaiter avant d’elle-même disparaitre… Babel perdra donc deux mères avant de renaitre sous forme humaine suite à sa rencontre avec un jeune homme blessé. « Il ignore où il va ; comment le saurait-il ? Il ignore tout autant où il est, ce qu’il est, ce qu’il fait. Il avance dans un monde soudain frappé d’extrême étrangeté » Par la suite, le « jeune homme-animal atypique », si différent des autres, lui qui n’est « ni beau, ni laid », lui qui ne sait parler, va attirer compassion et protection, mais également être confronté à la violence des hommes (il sera notamment souffre-douleur). Il devra voyager pour fuir avec Yelnat, un vieux clown sauvage et trouve refuge chez deux frères, Clovis et Rufus. Après avoir étudié les dictionnaires, il deviendra Abel et sera mieux intégré dans la vie des hommes, sans pour autant s’y sentir à son aise. Quoiqu’il arrive, l’homme est toujours dévastateur. Il n’aura véritablement qu’une seule amie, sa corneille Doudi. « Mais dans le même instant, la pensée de Doudi lui revient en force et son absence lui fait l’effet d’une morsure. La compagnie de la corneille, et celle des bêtes qu’il croisait, parfois côtoyait dans la forêt, lui manquent d’un coup terriblement. Jamais, auprès d’elles, il n’a connu l’angoisse, la méfiance, la déception ou la solitude, si l’une est hostile, agressive, la menace est manifeste, si l’une se laisse approcher, amadouer, son innocuité est réelle, elles ne feignent pas, ne trichent pas. Jamais surtout il n’a souffert de ne pas partager à égalité leurs langages faits de sons, de chants, de cris, ce qu’il en entendait en en devinait lui suffisait. Avec les humains, rien de tel, tout est toujours compliqué, équivoque et souvent inquiétant » En bon scientifique, je suis pragmatique et aime bien tout ce qui est carré. Je ne suis par conséquent pas « fan » de fantastique, et cette lecture me le confirme. Si j’ai bien aimé la première moitié du livre (la première partie est très intéressante, l’auteur sait parfaitement poser le sujet de son roman et captiver le lecteur), j’ai eu beaucoup plus de mal avec la suite. Je me suis même détaché petit à petit et suis malheureusement resté à distance des personnages, exception faite de Babel/Abel. Ce n’est pourtant pas à cause de l’écriture de Sylvie Germain : elle est tout simplement sublime. Pas toujours abordable du fait de l’utilisation de mots rares et d’un style riche, ampoulé, très littéraire qui oblige le lecteur à des efforts de compréhension, elle est belle, poétique, relativement fluide dans l’ensemble… « Il pousse plus loin ses incursions dans le bois, le groin frémissant au ras du sol, sans cesse à l’affut de quelque nourriture. Il fouit la terre amollie par la pluie, déterre des racines de plantes, exhume des vers, des larves, avale pêle-mêle des végétaux spongieux, des feuilles moussues, des insectes, il se désaltère à des flaques d’eau. Vers le soir, peu rassasié, il revient vers ce qui lui tient lieu de soue. » Elle est également très descriptive et imagée. « C’est un bâtiment rectangulaire, aux murs en torchis soutenus par des poutres. Sa toiture de tuiles est rongée par le lierre et la mousse, maculée de fientes blanchâtres, elle se confond avec les feuillages des arbres alentour. Ce vieux lavoir laissé à l’abandon pendant des décennies et qui menace ruine a repris depuis peu du service. » Elle est enfin piquante et acerbe quand il s’agit de dénoncer (et condamner) l’orgueil des hommes. Citons notamment le traitement de l’épisode de la vache folle. « Admirable subterfuge de l’homme putassier : mettre ses crimes à la charge de ses victimes ! Les animaux exterminés par millions ont en effet été désignés comme responsables de l’épidémie survenue, coupables de l’empoisonnement même qu’ils avaient subi. Et ce sont les vaches infectées qui ont été traitées de folles, taxées de démence dangereuse, tandis que les hommes contaminés pour avoir mangé de leur viande viciée ont reçu une qualification plus noble, celle d’une maladie portant les noms de deux neurologues : Creutzfeldt et Jakob. Aux bêtes, l’insanité, l’abrutissement et le soupçon de dangerosité. Aux hommes l’intelligence, le savoir, la science, le sérieux. » Au moyen de cette fable moderne aux accents philosophiques, l’auteur présente et dénonce un monde violent, irrespectueux où les hommes font régner la cruauté et la violence, se combattent et s’entretuent. C’est relativement noir mais pas entièrement pessimiste. On y trouve par endroit beauté, générosité, entraide et bonté. Même si je n’ai pas totalement accroché, cela reste intéressant et je ne doute pas que cet ouvrage trouvera son public. 3/5
A la table des hommes
Sylvie Germain, c'est d'abord un style unique, lyrique sans être pompeux, poétique sans être abscons, réaliste sans être commun. Un style qui fait d'elle l'une des grande voix de la littérature française. Pour ceux qui ne la connaissent pas, plongez vous dans ses deux premiers romans qui se suivent , "Le livre des nuits" et "Nuit d'ambre" et vous découvrirez un écrivain à l'écriture si originale qu'on a envie de lire certaines pages à voix haute tant la phrase a de la puissance, du rythme et porte à la fois de l'émotion et du sens. Et surtout, laissez-vous faire, abandonnez-vous à ce texte là ...
Sylvie Germain, c'est d'abord un style unique, lyrique sans être pompeux, poétique sans être abscons, réaliste sans être commun. Un style qui fait d'elle l'une des grande voix de la littérature française. Pour ceux qui ne la connaissent pas, plongez vous dans ses deux premiers romans qui se suivent , "Le livre des nuits" et "Nuit d'ambre" et vous découvrirez un écrivain à l'écriture si originale qu'on a envie de lire certaines pages à voix haute tant la phrase a de la puissance, du rythme et porte à la fois de l'émotion et du sens. Et surtout, laissez-vous faire, abandonnez-vous à ce texte là ...
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