A la rencontre de l'histoire

Par : Nicole Lautier

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  • Nombre de pages244
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7574-2185-7
  • EAN9782757421857
  • Date de parution23/09/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

Si l'on dispose de travaux d'historiographie et d'épistémologie, de réflexions sur les finalités de l'histoire enseignée - enjeux de connaissance et de mémoire, formation intellectuelle et identitaire, critique et civique -, rares sont les recherches qui s'attachent à confronter les effets de la rencontre entre l'approche théorique et la vérification empirique. A partir d'une double enquête auprès des professeurs et des élèves de l'enseignement secondaire, cette étude aborde à la fois les modalités d'apprentissage et les comportements d'enseignement.
Les élèves s'approprient les connaissances historiques (événements, concepts, entités) selon des modalités propres à la pensée naturelle, imageante, analogique, métaphorique, ancrée dans une mémoire collective qui fonctionne aux valeurs. Autant dire que ces processus paraissent peu légitimes aux yeux de la rigueur historienne, et souvent aux yeux des professeurs attentifs à respecter scrupuleusement les critères de la discipline : contextualisation, complexité, chronologie.
Ces contraintes pèsent lourdement lorsqu'il faut les concilier avec celles de la situation didactique : attachement au programme, lutte contre le temps. Entre ces coutumes d'enseignement en vigueur dans les classes d'histoire et les processus d'apprentissage mis en ouvre par les élèves, la rencontre se fait rarement de manière harmonieuse. C'est à ce point qu'il faut réfléchir si l'on veut dégager de nouvelles perspectives sur l'enseignement de la discipline.
Si l'on dispose de travaux d'historiographie et d'épistémologie, de réflexions sur les finalités de l'histoire enseignée - enjeux de connaissance et de mémoire, formation intellectuelle et identitaire, critique et civique -, rares sont les recherches qui s'attachent à confronter les effets de la rencontre entre l'approche théorique et la vérification empirique. A partir d'une double enquête auprès des professeurs et des élèves de l'enseignement secondaire, cette étude aborde à la fois les modalités d'apprentissage et les comportements d'enseignement.
Les élèves s'approprient les connaissances historiques (événements, concepts, entités) selon des modalités propres à la pensée naturelle, imageante, analogique, métaphorique, ancrée dans une mémoire collective qui fonctionne aux valeurs. Autant dire que ces processus paraissent peu légitimes aux yeux de la rigueur historienne, et souvent aux yeux des professeurs attentifs à respecter scrupuleusement les critères de la discipline : contextualisation, complexité, chronologie.
Ces contraintes pèsent lourdement lorsqu'il faut les concilier avec celles de la situation didactique : attachement au programme, lutte contre le temps. Entre ces coutumes d'enseignement en vigueur dans les classes d'histoire et les processus d'apprentissage mis en ouvre par les élèves, la rencontre se fait rarement de manière harmonieuse. C'est à ce point qu'il faut réfléchir si l'on veut dégager de nouvelles perspectives sur l'enseignement de la discipline.