33, rue des grottes. La survie dans un monde rendu à sa sauvagerie

Par : Lolvé Tillmanns
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-940576-06-7
  • EAN9782940576067
  • Date de parution22/10/2015
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉditions Cousu Mouche

Résumé

Genève, entre grands rêves et petites fêlures, la survie deviendra l'objectif numéro un. Genève, un immeuble tranquille. De la cave à l'attique, des univers se côtoient, dans ce quartier des Grottes où les êtres se mélangent, semble-t-il mieux qu'ailleurs, et où rien de grave ne saurait arriver. Et puis cela arrive. Un message en majuscules qui défile sur l'écran plat. Et la charmante chronique devient le manuel de l'impossible survie.
Tour à tour narrateurs, protagonistes, bourreaux ou victimes, Caroline, Bekim, Mei et les autres seront poussés au bout d'eux-mêmes, avec une troublante maestria. Un microcosme de figures humaines réaliste et saisissantEXTRAITJ'allume l'ordinateur, clique sur le navigateur qui me relie au reste du monde. Rien. La connexion Internet n'est pas disponible. Je me tourne alors vers la télévision, il me faut cinq bonnes minutes pour retrouver la télécommande, pourtant sagement à sa place dans le tiroir de la table basse.
Sur un fond noir, un message défile. Je zappe frénétiquement, mais les mots glissent, toujours identiques, sur l'écran :LES AUTORITÉS VOUS DEMANDENT DE RESTER CHEZ VOUS, PLUS D'INFORMATIONS DANS LA JOURNÉE LES AUTORITÉS VOUS DEMANDENT DE RESTER CHEZ VOUS, PLUS D'INFORMATIONS DANS LA JOURNÉE LES AUTORITÉS VOUS DEMANDENT DE RESTER CHEZ VOUS, PLUS.Je tombe comme une masse dans le canapé, mes pensées se bousculent, incohérentes.
Il n'est que six heures du matin, mais je suis complètement épuisée, comme vidée par une journée beaucoup trop pleine. J'entends alors Stéphane, il semble se plaindre - ce qu'il ne fait jamais -, il m'appelle. Quelque chose de froid creuse un trou dans mon corps. Le drap est trempé de sueur, j'y passe la main sans comprendre comment j'ai pu passer la nuit dans ce lit sans rien remarquer. Stéphane est brûlant, ses yeux brillent dans la pénombre de la chambre et ses longs cheveux sont collés à son crâne.
Il tremble. Mais il me sourit, me demande un peu d'aspirine. Je lui en promets avant de me précipiter sur mon téléphone. J'appelle le 144. Il n'y a pas de tonalité, pas de répondeur, rien. Je fouille la veste de Stéphane, cherche son vieux portable tout rafistolé, compose encore le 144. Rien. J'appelle mon père, il vit très loin, au Canada, mais c'est le seul numéro dont je parviens à me souvenir.
Mais je n'entends rien. J'essaie alors tous les numéros que je trouve dans la liste des contacts de Stéphane - pas plus d'une dizaine -, mais ça ne sonne jamais et je reste impuissante avec un stupide morceau de plastique contre mon oreille glacée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE« Se pose la question de la survie, dans un monde rendu à sa sauvagerie, chacun oscillant sur le fil entre égoïsme, méfiance et nécessaire soutien mutuel.
Lolvé Tillmanns va au bout de son exploration d'une société soudain livrée à elle-même, redevenue jungle, et pointe la fragilité des règles civilisées qui régissent les rapports humains : c'est avec une rapidité confondante que l'homme, confronté à la peur, devient sans complexes un loup pour l'homme. » (Anne Pitteloud, Le Courrier). A PROPOS DE L'AUTEURNée en 1982, à Morges, Lolvé Tillmanns a décidé un beau jour de quitter le marketing pour la littérature.
Nul doute qu'elle a fait là un choix judicieux.
Genève, entre grands rêves et petites fêlures, la survie deviendra l'objectif numéro un. Genève, un immeuble tranquille. De la cave à l'attique, des univers se côtoient, dans ce quartier des Grottes où les êtres se mélangent, semble-t-il mieux qu'ailleurs, et où rien de grave ne saurait arriver. Et puis cela arrive. Un message en majuscules qui défile sur l'écran plat. Et la charmante chronique devient le manuel de l'impossible survie.
Tour à tour narrateurs, protagonistes, bourreaux ou victimes, Caroline, Bekim, Mei et les autres seront poussés au bout d'eux-mêmes, avec une troublante maestria. Un microcosme de figures humaines réaliste et saisissantEXTRAITJ'allume l'ordinateur, clique sur le navigateur qui me relie au reste du monde. Rien. La connexion Internet n'est pas disponible. Je me tourne alors vers la télévision, il me faut cinq bonnes minutes pour retrouver la télécommande, pourtant sagement à sa place dans le tiroir de la table basse.
Sur un fond noir, un message défile. Je zappe frénétiquement, mais les mots glissent, toujours identiques, sur l'écran :LES AUTORITÉS VOUS DEMANDENT DE RESTER CHEZ VOUS, PLUS D'INFORMATIONS DANS LA JOURNÉE LES AUTORITÉS VOUS DEMANDENT DE RESTER CHEZ VOUS, PLUS D'INFORMATIONS DANS LA JOURNÉE LES AUTORITÉS VOUS DEMANDENT DE RESTER CHEZ VOUS, PLUS.Je tombe comme une masse dans le canapé, mes pensées se bousculent, incohérentes.
Il n'est que six heures du matin, mais je suis complètement épuisée, comme vidée par une journée beaucoup trop pleine. J'entends alors Stéphane, il semble se plaindre - ce qu'il ne fait jamais -, il m'appelle. Quelque chose de froid creuse un trou dans mon corps. Le drap est trempé de sueur, j'y passe la main sans comprendre comment j'ai pu passer la nuit dans ce lit sans rien remarquer. Stéphane est brûlant, ses yeux brillent dans la pénombre de la chambre et ses longs cheveux sont collés à son crâne.
Il tremble. Mais il me sourit, me demande un peu d'aspirine. Je lui en promets avant de me précipiter sur mon téléphone. J'appelle le 144. Il n'y a pas de tonalité, pas de répondeur, rien. Je fouille la veste de Stéphane, cherche son vieux portable tout rafistolé, compose encore le 144. Rien. J'appelle mon père, il vit très loin, au Canada, mais c'est le seul numéro dont je parviens à me souvenir.
Mais je n'entends rien. J'essaie alors tous les numéros que je trouve dans la liste des contacts de Stéphane - pas plus d'une dizaine -, mais ça ne sonne jamais et je reste impuissante avec un stupide morceau de plastique contre mon oreille glacée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE« Se pose la question de la survie, dans un monde rendu à sa sauvagerie, chacun oscillant sur le fil entre égoïsme, méfiance et nécessaire soutien mutuel.
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