1388, la dédition de Nice à la Savoie

Par : Rosine Cleyet-Michaud

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  • Nombre de pages528
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-351-0241-8
  • EAN9791035102418
  • Date de parution25/06/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Les actes du Colloque international qui a commémoré le sixième centenaire de la dédition de Nice à la Savoie envisagent l'événe­ment de 1388 jusque dans son historiographie et dans ses consé­quences modernes. Ils se placent dans une perspective pluridiscipli­naire, unissant les approches historique, politique, philologique et sym­bolique et dans un horizon géographique aux dimensions des ambi­tions et des pouvoirs des dynasties angevines et savoisienne.
Le particularisme niçois est né de ce bouleversement, il trouve son origine dans le choix dynastique de Charles III de Duras et se renforce dans les liaisons entre parti duraciste et défenseurs du pape romain, dans une conjoncture marquée par le schisme, les insurrections des Tucchins et par les premières interventions des Valois et des Orléans en Italie du Nord. La déditlon volontaire de 1388 signale la réussite d'un État moder­ne, le comté de Savoie, "Prusse alpine" aux structures fortes et souples, et l'échec de la principauté provençale, dont l'effondrement laisse des traces profondes : la frontière du Var, les solidarités entre Nice, Coni et Turin, la circulation des milieux nobiliaires, des administrateurs et des juristes à travers les Alpes, et jusqu'aux irrédentismes d'hier et aux familiarités d'aujourd'hui.
Les actes du Colloque international qui a commémoré le sixième centenaire de la dédition de Nice à la Savoie envisagent l'événe­ment de 1388 jusque dans son historiographie et dans ses consé­quences modernes. Ils se placent dans une perspective pluridiscipli­naire, unissant les approches historique, politique, philologique et sym­bolique et dans un horizon géographique aux dimensions des ambi­tions et des pouvoirs des dynasties angevines et savoisienne.
Le particularisme niçois est né de ce bouleversement, il trouve son origine dans le choix dynastique de Charles III de Duras et se renforce dans les liaisons entre parti duraciste et défenseurs du pape romain, dans une conjoncture marquée par le schisme, les insurrections des Tucchins et par les premières interventions des Valois et des Orléans en Italie du Nord. La déditlon volontaire de 1388 signale la réussite d'un État moder­ne, le comté de Savoie, "Prusse alpine" aux structures fortes et souples, et l'échec de la principauté provençale, dont l'effondrement laisse des traces profondes : la frontière du Var, les solidarités entre Nice, Coni et Turin, la circulation des milieux nobiliaires, des administrateurs et des juristes à travers les Alpes, et jusqu'aux irrédentismes d'hier et aux familiarités d'aujourd'hui.