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"En 1548, à Venise, sous le pinceau du Tintoret, devant les praticiens, les amateurs d'art et les beaux esprits, la peinture s'est fait peur. Une longue évolution a commencé, qui substituera partout le profane au sacré : froids, étincelants, givrés, les divers rameaux de l'activité humaine surgiront l'un après l'autre de la douce promiscuité divine. L'art est touché : d'un tassement de brumes émerge ce désenchantement somptueux, la peinture." C'est en ces termes que Jean-Paul Sartre parle du Tintoret, Le Séquestré de Venise, dans son livre Situations, IV.
Didier Baussy-Oulianoff s'est appuyé sur ce texte dit par Michel Bouquet pour nous faire découvrir l'oeuvre du Tintoret.