Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qui raffole du tango argentin, et de Borgès, s'il rencontre un poème de Borgès intitulé tango se précipite. Or ce poème existe, dans El Oltro, et...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Qui raffole du tango argentin, et de Borgès, s'il rencontre un poème de Borgès intitulé tango se précipite. Or ce poème existe, dans El Oltro, et Mismo, et n'est pas un tango; mais quelque chose d'autre et qui ne transporte pas moins : une voix proche, avec au second plan des "guitares enchevêtrées" et au loin des hommes en noir à talons hauts - un poème entendu sur fond de tango. André Velter met en œuvre un dispositif analogue dans ce Cabaret de l'éphémère qu'est pour lui le monde (ou ce disque-monde) : voix d'abord, exigeante et intime, puis musique au second plan mais de premier choix parce que Jean Schwarz et Benoît Charvet s'y entendent. Les chansons parlées, c'est le contraire des romances sans paroles verlainiennes où l'on a la musique "avant toute chose" et les paroles ensuite, éventuellement. La poésie ne va pas sans dire : avec la musique vent debout, la parole fait un salto avant. Ou parfois un alto savant. Chat noir de soi-même, Décale-moi l'horaire s'étend ainsi aux danseurs du fond de la salle, au monde musiqué. Cette portée de voix décape à la façon Dada du Cabaret Voltaire en 1916, mais on fait table rase intériorisée, ici et maintenant, au Cabaret Velter. Alain Borer.