Dis-moi que tu mens

- Il y a 6 ans
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Dis-moi que tu mens de Sabine Durrant

Olà olà ! Je vous parle d'aujourd'hui d'un thriller psychologique : Dis-moi que tu mens de Sabine Durrant.

Je suis assez mitigée pour vous livrer mon avis sur cette lecture : la quatrième, l'avis des chroniqueurs pros et les accroches laissant présager un thriller haletant, un huit clos époustouflant m'ont vendu du rêve... Or, ce n'est pour ma part qu'un bon livre à suspense, je vous explique...

Des personnages bien travaillés

Paul Morris, égoïste né, un peu paumé et seul (et antipathique), tombe sur un vieux copain d'université, au hasard d'une sortie d’un soir. La faute à un premier petit mensonge, histoire de faire bonne figure devant un mec qui lui, a tout ou presque, Paul se retrouve embarqué dans une "fausse vie" qui ne laisse rien présager de bon.

Dès le début, les mensonges sont présents ; ils vont crescendo, au gré de ce que Paul a besoin, du plus petit au plus immonde, toujours plus grotesque ou rigolo...

L'auteur nous présente un type vraiment malsain, profiteur et un brin manipulateur. On aime à le détester quand même ! Autour de lui, d'autres protagonistes tout aussi fourbes ou naïfs, nous l'apprendrons au fil de l'histoire. Andrew celui par lequel tout a commencé, secrètement amoureux d’un autre que sa femme, puis Alice, celle qu'on cherche à épater... et plus si affinités...

Les gosses : entre les garçons fainéants et les filles un peu allumeuses, ils sont de véritables têtes à claques qu'on aimerait pourtant "racoler" afin qu'ils nous considèrent comme futur beau père éventuel et futurs colloc'...

Bref tout un panel de personnages, plutôt bien décrits et travaillés. Le style de l’auteur est simple et la lecture fluide.


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Une impression mitigée

La situation est posée, les vacances arrivent, l’intrigue s’installe et on dénote chez tous, un comportement étrange qui porte à confusion. Le couperet final arrive vraiment sur les dernières pages, bien qu’on ait des petites interrogations depuis un moment : on hésite, on fouine avec Paul pour savoir qui nous fait tourner chèvre. Malgré tout, Paul continue de mentir sous nos yeux, pour le bien des coupables qui profitent de la situation pour sceller une machination diabolique qui va faire tomber... le meurtrier, ou la victime, on ne sait plus. Comme quoi il faut bien réfléchir avant de mentir car il y aura toujours un tueur-menteur plus malin que vous...

Au final, lecture bien agréable mais qui me laisse sur ma fin quant aux émotions attendues : il m’a manqué un peu de «cru» et de sueurs froides pour que je l’apprécie à sa juste valeur. Dommage.

  • Sabine Durrant - Dis-moi que tu mens.
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    Dis-moi que tu mens
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    Tout commence par un mensonge. De ceux qu'on fait tous pour impressionner une vieille connaissance. L'histoire de votre vie, légèrement embellie, face à cet avocat brillant, époux et père comblé, q... Lire la suite
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Félicie, pour le blog de Decitre et blogueuse sur Félicie lit aussi.