Manifeste d'action directe, Poèmes coutre l'ordre qui vient ouvre un espace de la rue et de sa parole hurlée à l'intérieur du poème. Il dit la colère d'une époque où se rassembler est un acte d'amour, de bravoure, où se rassembler, c'est prendre le risque de la violence, celle que l'on reçoit, celle que l'on a en soi. Il dénonce le mépris toujours grandissant pour celles et ceux devenu-es toujours plus les victimes conscientes ou non d'un système néolibéral.
Il interroge nos choix, notre engagement au sein de ce monde, ce que l'on en a fait et ce qu'il en restera demain. Le poème devient l'espace d'une réflexion politique et philosophique, et le langage, brutal ou non, le miroir d'une humanité en quête de sens, en quête de clés.