Si la couleur des tableaux de François de Asis est si mobile, si 
changeante, sans aucun aplat, sans aucune monochromie ou 
même bichromie, c'est que dans sa nature et dans sa fonction 
réside le déséquilibre incessant entre violence et paix, coup et 
pommade, meurtre métaphorique et rite salvateur. La couleur 
creuse et ronge, mais aussi, du même allant, elle recoud. 
Scarification et suture. 
Ainsi naît la peau scarifiée anonyme et 
universelle, humanité des origines dans le temps d'une vie 
humaine et dans le temps des civilisations : la simple peau, 
tendue sur le châssis de bois, où la couleur pose ses étranges 
signes d'appartenance, de mort et de salut. Peau sacrifiée, 
corps scarifié.
Si la couleur des tableaux de François de Asis est si mobile, si 
changeante, sans aucun aplat, sans aucune monochromie ou 
même bichromie, c'est que dans sa nature et dans sa fonction 
réside le déséquilibre incessant entre violence et paix, coup et 
pommade, meurtre métaphorique et rite salvateur. La couleur 
creuse et ronge, mais aussi, du même allant, elle recoud. 
Scarification et suture. 
Ainsi naît la peau scarifiée anonyme et 
universelle, humanité des origines dans le temps d'une vie 
humaine et dans le temps des civilisations : la simple peau, 
tendue sur le châssis de bois, où la couleur pose ses étranges 
signes d'appartenance, de mort et de salut. Peau sacrifiée, 
corps scarifié.