Morgane Barey

Dernière sortie

1917

Dans ses souvenirs au service de la France, Raymond Poincaré mentionne 1917 comme « l'année trouble », celle de tous les dangers, celle qui recèle une dimension inédite au cour de la Grande Guerre et fait douter des équilibres du monde. Cette année-là, l'incertitude de l'issue des combats fait écho aux difficultés des gouvernements pour définir une ligne stratégique assumée permettant d'entrevoir une sortie du conflit avant 1918.
Sur le front des opérations, les initiatives directes ou indirectes tentent de sortir les nations en guerre de l'enlisement et dessinent les contours d'affrontements ultimes au cour des armées et de leurs armements toujours plus puissants.À l'Ouest, le gouvernement des États-Unis ne tarde pas à déclarer la guerre à l'Allemagne et prend prétexte de la guerre sous-marine à outrance décrétée par Guillaume II en janvier pour sortir de son isolationnisme.
À l'Est, l'empire tsariste s'effondre et la Russie quitte peu à peu le camp de l'Entente. En de nombreux points du globe, la neutralité ne semble plus de mise. La guerre totale s'est durablement installée et conduit les belligérants à un nouvel épuisement au front comme à l'arrière. Dans une épreuve partagée aussi par l'ensemble des populations et des nations, les ambitions vaines des uns à remporter la bataille décisive nourrissent la désillusion, l'indiscipline, voire le refus de guerre des autres.
Comment modifier alors la manière de conduire la guerre ?1917 offre donc un bilan contrasté que le colloque organisé par le Service historique de la Défense a souhaité éclairer en présentant des travaux d'une importante variété, montrant ainsi une grande diversité des espaces et des champs d'investigation.
Dans ses souvenirs au service de la France, Raymond Poincaré mentionne 1917 comme « l'année trouble », celle de tous les dangers, celle qui recèle une dimension inédite au cour de la Grande Guerre et fait douter des équilibres du monde. Cette année-là, l'incertitude de l'issue des combats fait écho aux difficultés des gouvernements pour définir une ligne stratégique assumée permettant d'entrevoir une sortie du conflit avant 1918.
Sur le front des opérations, les initiatives directes ou indirectes tentent de sortir les nations en guerre de l'enlisement et dessinent les contours d'affrontements ultimes au cour des armées et de leurs armements toujours plus puissants.À l'Ouest, le gouvernement des États-Unis ne tarde pas à déclarer la guerre à l'Allemagne et prend prétexte de la guerre sous-marine à outrance décrétée par Guillaume II en janvier pour sortir de son isolationnisme.
À l'Est, l'empire tsariste s'effondre et la Russie quitte peu à peu le camp de l'Entente. En de nombreux points du globe, la neutralité ne semble plus de mise. La guerre totale s'est durablement installée et conduit les belligérants à un nouvel épuisement au front comme à l'arrière. Dans une épreuve partagée aussi par l'ensemble des populations et des nations, les ambitions vaines des uns à remporter la bataille décisive nourrissent la désillusion, l'indiscipline, voire le refus de guerre des autres.
Comment modifier alors la manière de conduire la guerre ?1917 offre donc un bilan contrasté que le colloque organisé par le Service historique de la Défense a souhaité éclairer en présentant des travaux d'une importante variété, montrant ainsi une grande diversité des espaces et des champs d'investigation.
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1917
Morgane Barey, Jean Bourcart
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