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Genèses
« Prendre en compte (ou pas) la crise écologique »
Si l'urgence de la situation écologique donne désormais lieu à une multiplication de publications et d'expertises, les travaux étudiant la condition écologique des différentes classes sociales restent peu nombreux en France. De façon plus nette encore, des recherches récentes ou en cours, empiriquement attentives aux trajectoires, socialisations et positions sociales, attestent la fécondité d'une analyse de l'enjeu écologique depuis la sociologie générale.
En particulier, avec la question écologique, se rejouent des luttes de classement relatives à l'échelle des savoirs, au prestige des métiers, aux usages (dé)valorisés de la nature ou aux profits de distinction attachés à certains cadres et modes de vie. Les asymétries entre récits écologiques dominants, portés par les groupes dominants ou fortement dotés en capital culturel, et la prise en compte nettement plus contrainte dont sont redevables les classes populaires sont généralement interprétées comme des enjeux de supériorité morale et de distinction.
Ce dossier soutient qu'elles gagnent aussi à être étudiées dans leurs dimensions plus matérielles. La manifestation plus palpable des dégradations environnementales ces dernières années, redoublée par l'intensification des alertes scientifiques, semble en effet modifier la nature même des enjeux liés à la prise en compte, ou pas, de l'environnement par les différents groupes sociaux. Il ne s'agirait plus simplement de faire preuve d'une " bonne volonté environnementale " mais d'anticiper la perpétuation de ses conditions d'existence dans des conditions environnementales fortement dégradées.
Ce dossier se concentre donc sur une des dimensions au centre des rapports de classe sur le terrain écologique : celle des stratégies de reproduction des différentes classes ou fractions de classe des groupes sociaux, une question qui permet aussi de penser autrement la condition écologique des classes sociales et les conflits qui peuvent lui être sous-jacents. La virulence de certaines des luttes autour des enjeux écologiques montre qu'elles ne touchent pas seulement à des enjeux de distinction mais à la possibilité même que certains groupes, certaines classes ou fractions de classe, puissent, ou pas, se reproduire, comment et à quel prix, matériel et moral.
En particulier, avec la question écologique, se rejouent des luttes de classement relatives à l'échelle des savoirs, au prestige des métiers, aux usages (dé)valorisés de la nature ou aux profits de distinction attachés à certains cadres et modes de vie. Les asymétries entre récits écologiques dominants, portés par les groupes dominants ou fortement dotés en capital culturel, et la prise en compte nettement plus contrainte dont sont redevables les classes populaires sont généralement interprétées comme des enjeux de supériorité morale et de distinction.
Ce dossier soutient qu'elles gagnent aussi à être étudiées dans leurs dimensions plus matérielles. La manifestation plus palpable des dégradations environnementales ces dernières années, redoublée par l'intensification des alertes scientifiques, semble en effet modifier la nature même des enjeux liés à la prise en compte, ou pas, de l'environnement par les différents groupes sociaux. Il ne s'agirait plus simplement de faire preuve d'une " bonne volonté environnementale " mais d'anticiper la perpétuation de ses conditions d'existence dans des conditions environnementales fortement dégradées.
Ce dossier se concentre donc sur une des dimensions au centre des rapports de classe sur le terrain écologique : celle des stratégies de reproduction des différentes classes ou fractions de classe des groupes sociaux, une question qui permet aussi de penser autrement la condition écologique des classes sociales et les conflits qui peuvent lui être sous-jacents. La virulence de certaines des luttes autour des enjeux écologiques montre qu'elles ne touchent pas seulement à des enjeux de distinction mais à la possibilité même que certains groupes, certaines classes ou fractions de classe, puissent, ou pas, se reproduire, comment et à quel prix, matériel et moral.
Si l'urgence de la situation écologique donne désormais lieu à une multiplication de publications et d'expertises, les travaux étudiant la condition écologique des différentes classes sociales restent peu nombreux en France. De façon plus nette encore, des recherches récentes ou en cours, empiriquement attentives aux trajectoires, socialisations et positions sociales, attestent la fécondité d'une analyse de l'enjeu écologique depuis la sociologie générale.
En particulier, avec la question écologique, se rejouent des luttes de classement relatives à l'échelle des savoirs, au prestige des métiers, aux usages (dé)valorisés de la nature ou aux profits de distinction attachés à certains cadres et modes de vie. Les asymétries entre récits écologiques dominants, portés par les groupes dominants ou fortement dotés en capital culturel, et la prise en compte nettement plus contrainte dont sont redevables les classes populaires sont généralement interprétées comme des enjeux de supériorité morale et de distinction.
Ce dossier soutient qu'elles gagnent aussi à être étudiées dans leurs dimensions plus matérielles. La manifestation plus palpable des dégradations environnementales ces dernières années, redoublée par l'intensification des alertes scientifiques, semble en effet modifier la nature même des enjeux liés à la prise en compte, ou pas, de l'environnement par les différents groupes sociaux. Il ne s'agirait plus simplement de faire preuve d'une " bonne volonté environnementale " mais d'anticiper la perpétuation de ses conditions d'existence dans des conditions environnementales fortement dégradées.
Ce dossier se concentre donc sur une des dimensions au centre des rapports de classe sur le terrain écologique : celle des stratégies de reproduction des différentes classes ou fractions de classe des groupes sociaux, une question qui permet aussi de penser autrement la condition écologique des classes sociales et les conflits qui peuvent lui être sous-jacents. La virulence de certaines des luttes autour des enjeux écologiques montre qu'elles ne touchent pas seulement à des enjeux de distinction mais à la possibilité même que certains groupes, certaines classes ou fractions de classe, puissent, ou pas, se reproduire, comment et à quel prix, matériel et moral.
En particulier, avec la question écologique, se rejouent des luttes de classement relatives à l'échelle des savoirs, au prestige des métiers, aux usages (dé)valorisés de la nature ou aux profits de distinction attachés à certains cadres et modes de vie. Les asymétries entre récits écologiques dominants, portés par les groupes dominants ou fortement dotés en capital culturel, et la prise en compte nettement plus contrainte dont sont redevables les classes populaires sont généralement interprétées comme des enjeux de supériorité morale et de distinction.
Ce dossier soutient qu'elles gagnent aussi à être étudiées dans leurs dimensions plus matérielles. La manifestation plus palpable des dégradations environnementales ces dernières années, redoublée par l'intensification des alertes scientifiques, semble en effet modifier la nature même des enjeux liés à la prise en compte, ou pas, de l'environnement par les différents groupes sociaux. Il ne s'agirait plus simplement de faire preuve d'une " bonne volonté environnementale " mais d'anticiper la perpétuation de ses conditions d'existence dans des conditions environnementales fortement dégradées.
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