André gilles Latournald

Dernière sortie

Une allégorie du marché

Une entreprise fait des millions d'euros de bénéfices, mais licencie : les actionnaires se frottent les mains ; les salariés se frottent les yeux. Moralement condamnable, mais financièrement rentable : c'est la Weltanschauung, la conception du monde du néolibéralisme (ou de l'ultralibéralisme). Sans règles et sans limites, la concurrence sur le marché est darwinienne : c'est la loi du plus fort. Darwinienne, ses effets détruisent le lien social à l'aune de son avancée ultralibérale.
Hégémonique, cette doctrine néolibérale risque d'être vaincue par sa victoire : ses valeurs sont contradictoires et reposent sur une mythologie simpliste sur l'efficience des marchés. Alimenté par les dogmes sur l'auto-régulation spontanée du marché, ce mythe engendre et nourrit continument ces contradictions. La critique de cette mythologie ultralibérale débouche sur un constat accablant : elle atteste du caractère indigne pour l'homme des régimes politiques et des programmes économiques qui permettraient à ces mythes d'exister.
Cette critique dissipe le prestige du discours néolibéral sur l'efficace des marchés ; elle écorne la nostalgie d'un marché omniscient et omnipotent.
Une entreprise fait des millions d'euros de bénéfices, mais licencie : les actionnaires se frottent les mains ; les salariés se frottent les yeux. Moralement condamnable, mais financièrement rentable : c'est la Weltanschauung, la conception du monde du néolibéralisme (ou de l'ultralibéralisme). Sans règles et sans limites, la concurrence sur le marché est darwinienne : c'est la loi du plus fort. Darwinienne, ses effets détruisent le lien social à l'aune de son avancée ultralibérale.
Hégémonique, cette doctrine néolibérale risque d'être vaincue par sa victoire : ses valeurs sont contradictoires et reposent sur une mythologie simpliste sur l'efficience des marchés. Alimenté par les dogmes sur l'auto-régulation spontanée du marché, ce mythe engendre et nourrit continument ces contradictions. La critique de cette mythologie ultralibérale débouche sur un constat accablant : elle atteste du caractère indigne pour l'homme des régimes politiques et des programmes économiques qui permettraient à ces mythes d'exister.
Cette critique dissipe le prestige du discours néolibéral sur l'efficace des marchés ; elle écorne la nostalgie d'un marché omniscient et omnipotent.

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