Un roman à la prose et au rythme vertigineux, nous plongeant dans l'esprit d'une femme qui kidnappe ses enfants dont elle a perdu la garde. Un superbe livre sur l'amour fou, par l'autrice de
Crève mon amour
dont l'adaptation cinématographique sort en salle à l'automne.
Lisa n'a plus rien à perdre : elle a laissé derrière elle son pays - l'Argentine - pour vivre le grand amour dans un coin perdu de la campagne française, vu l'amour disparaître, les sentiments devenir haine et surtout, a perdu la garde de ses enfants.
Lui reste une rage insatiable, un besoin viscéral de voir, toucher, sentir ses petits qu'on ne l'autorise à serrer dans ses bras que deux fois par mois. Alors Lisa commet l'impensable : elle kidnappe ses enfants et s'enfuit avec eux, roulant au hasard, allant vers la mer.
Dans ce roman au rythme effréné, Ariana Harwicz nous immerge dans le monologue sauvage de Lisa, sa cocotte-minute intime, soulignant toute la violence de cette vie familiale, celle des ruptures, de l'incompréhension entre les êtres et les cultures.
On referme ce brûlot avec un léger vertige et l'impression saisissante d'avoir été, pour quelques heures, complice de cette femme au bord de l'abîme.
Un roman à la prose et au rythme vertigineux, nous plongeant dans l'esprit d'une femme qui kidnappe ses enfants dont elle a perdu la garde. Un superbe livre sur l'amour fou, par l'autrice de
Crève mon amour
dont l'adaptation cinématographique sort en salle à l'automne.
Lisa n'a plus rien à perdre : elle a laissé derrière elle son pays - l'Argentine - pour vivre le grand amour dans un coin perdu de la campagne française, vu l'amour disparaître, les sentiments devenir haine et surtout, a perdu la garde de ses enfants.
Lui reste une rage insatiable, un besoin viscéral de voir, toucher, sentir ses petits qu'on ne l'autorise à serrer dans ses bras que deux fois par mois. Alors Lisa commet l'impensable : elle kidnappe ses enfants et s'enfuit avec eux, roulant au hasard, allant vers la mer.
Dans ce roman au rythme effréné, Ariana Harwicz nous immerge dans le monologue sauvage de Lisa, sa cocotte-minute intime, soulignant toute la violence de cette vie familiale, celle des ruptures, de l'incompréhension entre les êtres et les cultures.
On referme ce brûlot avec un léger vertige et l'impression saisissante d'avoir été, pour quelques heures, complice de cette femme au bord de l'abîme.