Arnaud Fabre et ErosOnyx éditions ont souhaité donner du "Banquet" de Platon, écrit au début du quatrième siècle avant notre ère, une traduction accessible à tout lecteur moderne curieux de ce classique si souvent cité et finalement si méconnu. Pour y parvenir, ils ont choisi de réduire l'apparat critique à l'essentiel. Il faut que rayonne sans trop de commentaires ce " talisman " homoérotque, pour reprendre le mot des hellénistes victoriens du XIXème siècle.
Il faut en finir avec la réduction judéo-chrétienne de l'expression " amour platonique ". La sexualité entre hommes y est affirmée comme une norme et même un accomplissement : sous la pulsion du désir - car c'est bien de désir et non d'amour que parlent les convives du "Banquet" -, se cachent les enjeux d'une vie réussie. Dans ce "Banquet", le bel Alcibiade, ivre, dans la fleur de ses trente ans, couronné de lierre et de violettes, s'étonne que Socrate qui a près du double de son âge, ne veuille plus de ses caresses après les avoir savourées dans sa jeunesse.
Vient un âge ou Eros se métamorphose sans se renier, où le désir des corps se double du désir d'autres idéaux qui nous dépassent, création artistique, quête d'une sagesse, humilité devant des questions sans réponse...
Arnaud Fabre et ErosOnyx éditions ont souhaité donner du "Banquet" de Platon, écrit au début du quatrième siècle avant notre ère, une traduction accessible à tout lecteur moderne curieux de ce classique si souvent cité et finalement si méconnu. Pour y parvenir, ils ont choisi de réduire l'apparat critique à l'essentiel. Il faut que rayonne sans trop de commentaires ce " talisman " homoérotque, pour reprendre le mot des hellénistes victoriens du XIXème siècle.
Il faut en finir avec la réduction judéo-chrétienne de l'expression " amour platonique ". La sexualité entre hommes y est affirmée comme une norme et même un accomplissement : sous la pulsion du désir - car c'est bien de désir et non d'amour que parlent les convives du "Banquet" -, se cachent les enjeux d'une vie réussie. Dans ce "Banquet", le bel Alcibiade, ivre, dans la fleur de ses trente ans, couronné de lierre et de violettes, s'étonne que Socrate qui a près du double de son âge, ne veuille plus de ses caresses après les avoir savourées dans sa jeunesse.
Vient un âge ou Eros se métamorphose sans se renier, où le désir des corps se double du désir d'autres idéaux qui nous dépassent, création artistique, quête d'une sagesse, humilité devant des questions sans réponse...