
- Accueil /
- Jean d' Ormesson

Biographie de
Jean d' Ormesson
Jean d’Ormesson, parfois surnommé Jean d’O, est né le 16 juin 1925 à Paris, et est mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine.
Ecrivain, journaliste et philosophe français, Jean d’Ormesson est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages allant de grandes épopées romanesques, comme La Gloire de l’Empire aux essais philosophiques dans lesquels il livre ses pensées sur la vie, la mort, ou l’existence de Dieu avec, entre autres, C’était bien.
Issu d’une grande famille de la noblesse française, Jean d’Ormesson se passionne très tôt pour la lecture. Après des études de philosophie chaotiques, il est professeur de grec classique et de philosophie en lycée. Puis, par l’entremise d’un ami de son père, il est très vite nommé président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, en 1950.
C’est en 1956 qu’il publie son premier roman, L’amour est un plaisir, qui se vendra seulement à 2000 exemplaires. Il lui faudra attendre 1971 et son roman La Gloire de l’Empire pour connaître son premier succès critique et public. Grâce à ce roman, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie Française.
Le 18 octobre 1973, il est élu membre de l’Académie Française, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente. L’année suivante, il est nommé Directeur Général du journal Le Figaro, poste qu’il occupera pendant 4 ans.
Très présent dans des émissions télévisées, aussi bien littéraires que généralistes, il est considéré pendant plus de 40 ans comme l’ambassadeur médiatique de l’Académie Française.
Les romans de Jean d’Ormesson échappent souvent aux conventions du genre : ils mêlent à la fois fiction, anecdotes personnelles, et constituent souvent une réflexion sur le temps qui passe, alliant humour et érudition.
La dimension autobiographique est toujours très présentes dans ses ouvrages. Nous pouvons citer Au-revoir et merci, Le rapport Gabriel, ou encore C’était bien, qui se composent comme des livres à mi-chemin entre le récit et l’essai, où Jean d’Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie.
Ses fictions prennent également parfois l’allure d’un traité de vie, comme Dieu, sa vie, son oeuvre, Histoire du juif errant, La Douane de mer, ou encore Presque rien sur tout.
Dans ses derniers livres, comme Une fête en larmes, Jean d’Ormesson explore d’autres voies en relatant d’outre sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique.
En 2016, sort Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, ouvrage autobiographique que Jean d’Ormesson a mis quatre années à écrire. De cet ouvrage qui sera récompensé par le Prix Jean-Jacques Rousseau, il dira “C’est une vie qui est dans ce livre”.
Deux ans après sa mort, la maison d’édition de sa fille Héloïse d’Ormesson publie L’espérance en héritage, composé des livres Comme un chant d’espérance, Guide des égarés, et Un hosanna sans fin. Cette trilogie constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Au fil des pages, Jean D’Ormesson nous invite à rêver, à espérer, à croire.
Ses funérailles seront suivies d’un hommage national rendu par le Président Emmanuel Macron.
Jean d’Ormesson, parfois surnommé Jean d’O, est né le 16 juin 1925 à Paris, et est mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine.
Ecrivain, journaliste et philosophe français, Jean d’Ormesson est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages allant de grandes épopées romanesques, comme La Gloire de l’Empire aux essais philosophiques dans lesquels il livre ses pensées sur la vie, la mort, ou l’existence de Dieu avec, entre autres, C’était bien.
Issu d’une grande famille de la noblesse française, Jean d’Ormesson se passionne très tôt pour la lecture. Après des études de philosophie chaotiques, il est professeur de grec classique et de philosophie en lycée. Puis, par l’entremise d’un ami de son père, il est très vite nommé président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, en 1950.
C’est en 1956 qu’il publie son premier roman, L’amour est un plaisir, qui se vendra seulement à 2000 exemplaires. Il lui faudra attendre 1971 et son roman La Gloire de l’Empire pour connaître son premier succès critique et public. Grâce à ce roman, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie Française.
Le 18 octobre 1973, il est élu membre de l’Académie Française, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente. L’année suivante, il est nommé Directeur Général du journal Le Figaro, poste qu’il occupera pendant 4 ans.
Très présent dans des émissions télévisées, aussi bien littéraires que généralistes, il est considéré pendant plus de 40 ans comme l’ambassadeur médiatique de l’Académie Française.
Les romans de Jean d’Ormesson échappent souvent aux conventions du genre : ils mêlent à la fois fiction, anecdotes personnelles, et constituent souvent une réflexion sur le temps qui passe, alliant humour et érudition.
La dimension autobiographique est toujours très présentes dans ses ouvrages. Nous pouvons citer Au-revoir et merci, Le rapport Gabriel, ou encore C’était bien, qui se composent comme des livres à mi-chemin entre le récit et l’essai, où Jean d’Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie.
Ses fictions prennent également parfois l’allure d’un traité de vie, comme Dieu, sa vie, son oeuvre, Histoire du juif errant, La Douane de mer, ou encore Presque rien sur tout.
Dans ses derniers livres, comme Une fête en larmes, Jean d’Ormesson explore d’autres voies en relatant d’outre sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique.
En 2016, sort Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, ouvrage autobiographique que Jean d’Ormesson a mis quatre années à écrire. De cet ouvrage qui sera récompensé par le Prix Jean-Jacques Rousseau, il dira “C’est une vie qui est dans ce livre”.
Deux ans après sa mort, la maison d’édition de sa fille Héloïse d’Ormesson publie L’espérance en héritage, composé des livres Comme un chant d’espérance, Guide des égarés, et Un hosanna sans fin. Cette trilogie constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Au fil des pages, Jean D’Ormesson nous invite à rêver, à espérer, à croire.
Ses funérailles seront suivies d’un hommage national rendu par le Président Emmanuel Macron.

Quand l'enchanteur vint au monde
Le ciel n'épargna pas ses prestiges en cette nuit de bourrasque bretonne, où le mugissement des vagues annonciatrices de l'équinoxe d'automne couvraient les cris de l'enfant. Le vicomte de Chateaubriand, qui allait tant aimer les instants qui marquent les premières rencontres avec les paysages, avec les villes, avec les évènements et les êtres n'avait pas rater sa première entrée dans le monde. Certains furent d'autant plus agacés de cette publicité prénatale que c'est l'intéressé lui-même qui raconte cette naissance au seuil des Mémoires d'outre-tombe .
" Dès les premières lignes de cette biographie littéraire, écrite en 1959, Jean d'Ormesson, alors primo-romancier, déclare son admiration pour Chateaubriand (1768-1848). L'oeuvre d'abord, si forte, si vive si nouvelle ; ses livres qui crépitent de formules qui font mouche. Mais l'homme aussi, " nageur entre deux rives ", à cheval entre deux siècles, deux mondes, deux régimes, avec sa carrière qui traversent l'âge des révolutions et de l'Empire.
Un des esprits les plus attachant de notre littérature, saluera-t-il. Et l'on devine l'identification du jeune écrivain à l'auteur des Mémoires d'outre-tombe . Une biographie en miroir, qui ressemble souvent à un autoportrait.
Le ciel n'épargna pas ses prestiges en cette nuit de bourrasque bretonne, où le mugissement des vagues annonciatrices de l'équinoxe d'automne couvraient les cris de l'enfant. Le vicomte de Chateaubriand, qui allait tant aimer les instants qui marquent les premières rencontres avec les paysages, avec les villes, avec les évènements et les êtres n'avait pas rater sa première entrée dans le monde. Certains furent d'autant plus agacés de cette publicité prénatale que c'est l'intéressé lui-même qui raconte cette naissance au seuil des Mémoires d'outre-tombe .
" Dès les premières lignes de cette biographie littéraire, écrite en 1959, Jean d'Ormesson, alors primo-romancier, déclare son admiration pour Chateaubriand (1768-1848). L'oeuvre d'abord, si forte, si vive si nouvelle ; ses livres qui crépitent de formules qui font mouche. Mais l'homme aussi, " nageur entre deux rives ", à cheval entre deux siècles, deux mondes, deux régimes, avec sa carrière qui traversent l'âge des révolutions et de l'Empire.
Un des esprits les plus attachant de notre littérature, saluera-t-il. Et l'on devine l'identification du jeune écrivain à l'auteur des Mémoires d'outre-tombe . Une biographie en miroir, qui ressemble souvent à un autoportrait.
Les livres de Jean d' Ormesson

















