Après
Paris
, voici
New York
, une anthologie des meilleurs poèmes de E. E. Cummings consacrés à la Grande Pomme.
C'est en 1917, à vingt ans, que Cummings découvre New York : la cité l'enthousiasme par sa vitalité et l'audace de ses gratte-ciel. Après un séjour à Paris, il s'installe en 1923 à Patchin Place, une impasse de Greenwich Village qu'il ne quittera plus.
De sa fenêtre, le poète observe et interprète ce qui l'entoure.
S'intéressant aux individus plus qu'aux curiosités pour touristes, il brosse le portrait des clochards, marchands ambulants ou danseurs de rue, toujours en quête de la magie du quotidien, de l'originalité sous la banalité. S'il se méfie du cinéma, il apprécie les virées au zoo, au cirque, au music-hall et, à partir des années 1930, dans les boîtes de strip-tease. À ses yeux, le public est le spectacle, et la poésie doit, dans sa virtuosité, en restituer le mouvement.
Comme sa ville composite, Cummings est en avance sur son temps.
Il ne croit pas à la démocratie dans un pays encore ségrégationniste, non plus qu'au progrès technique. Mais son constant pacifisme, sa défense du vivant sous toutes ses formes, recoupent des préoccupations très actuelles. " (J. D.)
Traduit de l'anglais et présenté par Jacques Demarcq
Après
Paris
, voici
New York
, une anthologie des meilleurs poèmes de E. E. Cummings consacrés à la Grande Pomme.
C'est en 1917, à vingt ans, que Cummings découvre New York : la cité l'enthousiasme par sa vitalité et l'audace de ses gratte-ciel. Après un séjour à Paris, il s'installe en 1923 à Patchin Place, une impasse de Greenwich Village qu'il ne quittera plus.
De sa fenêtre, le poète observe et interprète ce qui l'entoure.
S'intéressant aux individus plus qu'aux curiosités pour touristes, il brosse le portrait des clochards, marchands ambulants ou danseurs de rue, toujours en quête de la magie du quotidien, de l'originalité sous la banalité. S'il se méfie du cinéma, il apprécie les virées au zoo, au cirque, au music-hall et, à partir des années 1930, dans les boîtes de strip-tease. À ses yeux, le public est le spectacle, et la poésie doit, dans sa virtuosité, en restituer le mouvement.
Comme sa ville composite, Cummings est en avance sur son temps.
Il ne croit pas à la démocratie dans un pays encore ségrégationniste, non plus qu'au progrès technique. Mais son constant pacifisme, sa défense du vivant sous toutes ses formes, recoupent des préoccupations très actuelles. " (J. D.)
Traduit de l'anglais et présenté par Jacques Demarcq