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Richard L. Roberts

Dernière sortie
Deux mondes du coton
Cet ouvrage retrace les efforts déployés par la France pour établir une économie d'exportation du coton dans le Soudan français, du début du XIXe siècle à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La culture du coton et la production artisanale de textiles ont longtemps constitué une part importante des économies régionales indigènes d'Afrique occidentale. Au XIXe siècle, l'industrie textile cotonnière française s'est développée au moment où la recherche de coton brut est devenue un enjeu central pour la France et son entreprise coloniale.
Malgré les efforts importants déployés pour faire du Sénégal, puis du Soudan français, les sources privilégiées de matières premières, les politiques françaises ont échoué du fait des intérêts contradictoires des industriels, des fonctionnaires coloniaux, des experts en travaux publics, des agronomes et des marchands français vivant en Afrique. Mais la principale raison de cet échec est que les producteurs africains ont refusé de vendre leurs récoltes aux marchands français ou à l'Etat colonial.
Les demandes locales et régionales de coton et de vêtements étaient plus incitatives pour les producteurs et les artisans. En montrant comment une économie locale à base régionale a résisté avec succès à la pression des marchés capitalistes européens et aux aspirations coloniales, l'ouvrage jette une lumière nouvelle sur l'hypothèse concernant le caractère des économies coloniales et leur intégration dans les marchés d'exportation mondiaux.
Il remet ainsi en question l'idée selon laquelle l'hégémonie politique, militaire et intellectuelle des élites coloniales se traduisait directement ou facilement par une hégémonie économique régionale.
Malgré les efforts importants déployés pour faire du Sénégal, puis du Soudan français, les sources privilégiées de matières premières, les politiques françaises ont échoué du fait des intérêts contradictoires des industriels, des fonctionnaires coloniaux, des experts en travaux publics, des agronomes et des marchands français vivant en Afrique. Mais la principale raison de cet échec est que les producteurs africains ont refusé de vendre leurs récoltes aux marchands français ou à l'Etat colonial.
Les demandes locales et régionales de coton et de vêtements étaient plus incitatives pour les producteurs et les artisans. En montrant comment une économie locale à base régionale a résisté avec succès à la pression des marchés capitalistes européens et aux aspirations coloniales, l'ouvrage jette une lumière nouvelle sur l'hypothèse concernant le caractère des économies coloniales et leur intégration dans les marchés d'exportation mondiaux.
Il remet ainsi en question l'idée selon laquelle l'hégémonie politique, militaire et intellectuelle des élites coloniales se traduisait directement ou facilement par une hégémonie économique régionale.
Cet ouvrage retrace les efforts déployés par la France pour établir une économie d'exportation du coton dans le Soudan français, du début du XIXe siècle à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La culture du coton et la production artisanale de textiles ont longtemps constitué une part importante des économies régionales indigènes d'Afrique occidentale. Au XIXe siècle, l'industrie textile cotonnière française s'est développée au moment où la recherche de coton brut est devenue un enjeu central pour la France et son entreprise coloniale.
Malgré les efforts importants déployés pour faire du Sénégal, puis du Soudan français, les sources privilégiées de matières premières, les politiques françaises ont échoué du fait des intérêts contradictoires des industriels, des fonctionnaires coloniaux, des experts en travaux publics, des agronomes et des marchands français vivant en Afrique. Mais la principale raison de cet échec est que les producteurs africains ont refusé de vendre leurs récoltes aux marchands français ou à l'Etat colonial.
Les demandes locales et régionales de coton et de vêtements étaient plus incitatives pour les producteurs et les artisans. En montrant comment une économie locale à base régionale a résisté avec succès à la pression des marchés capitalistes européens et aux aspirations coloniales, l'ouvrage jette une lumière nouvelle sur l'hypothèse concernant le caractère des économies coloniales et leur intégration dans les marchés d'exportation mondiaux.
Il remet ainsi en question l'idée selon laquelle l'hégémonie politique, militaire et intellectuelle des élites coloniales se traduisait directement ou facilement par une hégémonie économique régionale.
Malgré les efforts importants déployés pour faire du Sénégal, puis du Soudan français, les sources privilégiées de matières premières, les politiques françaises ont échoué du fait des intérêts contradictoires des industriels, des fonctionnaires coloniaux, des experts en travaux publics, des agronomes et des marchands français vivant en Afrique. Mais la principale raison de cet échec est que les producteurs africains ont refusé de vendre leurs récoltes aux marchands français ou à l'Etat colonial.
Les demandes locales et régionales de coton et de vêtements étaient plus incitatives pour les producteurs et les artisans. En montrant comment une économie locale à base régionale a résisté avec succès à la pression des marchés capitalistes européens et aux aspirations coloniales, l'ouvrage jette une lumière nouvelle sur l'hypothèse concernant le caractère des économies coloniales et leur intégration dans les marchés d'exportation mondiaux.
Il remet ainsi en question l'idée selon laquelle l'hégémonie politique, militaire et intellectuelle des élites coloniales se traduisait directement ou facilement par une hégémonie économique régionale.
Les livres de Richard L. Roberts

Deux mondes du coton. Le colonialisme et l'économie régionale dans le Soudan français (1800-1946)
Richard L. Roberts
Grand Format
35,00 €

Mademba Sèye, fama de Sansanding, Soudan français, Mali. Conflits coloniaux, Etat de droit et collaboration négociée
Richard L. Roberts
Grand Format
36,00 €

24,80 €