Auteur d'une sculpture célèbre entre toutes, Le Départ des volontaires de 1792 relief qui orne depuis s8361'arc de triomphe de l'Etoile à Paris, François Rude (178q-1855) est pourtant peu connu du public. Son icône républicaine et populaire, rebaptisée La Marseillaise, chef-d'oeuvre de la sculpture romantique par la violence de son geste, ses yeux exorbités et sa bouche déformée par son cri, est passée à la postérité.
Rude n'est cependant pas l'artiste d'une seule oeuvre. Formé à Dijon par François Devosge et Grand Prix de Rome en 1815, il sexile à Bruxelles auprès de la famille de son protecteur, Louis Fremiet, dont il épousera la fille, Sophie, elle-même peintre et élève de David. De retour à Paris en 1857, il expose un Mercure remet ses talonnières, comparé par la critique à celui de jean de Bologne. Son Jeune pêcheur napolitain est ensuite acclamé au Salon pour son naturel teinté de pittoresque.
Ses statues des Grands Hommes, ses monuments politiques et funéraires renouvellent les formes consacrées : Le Maréchal Ney, Jeanne d'Arc, le Gisant du général Cavaignac ou l'impressionnant Napoléon s'éveillant d l'immortalité à la savante iconographie en symbiose avec la nature du parc qui lui sert d'écrin. Sa statuaire religieuse interroge l'équilibre entre les natures divine et humaine du Christ et ses oeuvres ultimes renouent avec les sujets mythologiques pour former son testament artistique.
Sa place centrale dans le paysage artistique du premier XIXe siècle et sa volonté constante de réforme en font le maitre de plusieurs générations de sculpteurs : Dalou, Rodin, Bourdelle ou Carpeaux, qui lui rendra hommage avec son Pêcheur d la coquille. La référence aux modèles anciens, la fidélité à la nature, le souci constant d'expressivité, de dynamisme et de narrativité font de l'art de Rude le point de jonction entre tradition et modernité.
Auteur d'une sculpture célèbre entre toutes, Le Départ des volontaires de 1792 relief qui orne depuis s8361'arc de triomphe de l'Etoile à Paris, François Rude (178q-1855) est pourtant peu connu du public. Son icône républicaine et populaire, rebaptisée La Marseillaise, chef-d'oeuvre de la sculpture romantique par la violence de son geste, ses yeux exorbités et sa bouche déformée par son cri, est passée à la postérité.
Rude n'est cependant pas l'artiste d'une seule oeuvre. Formé à Dijon par François Devosge et Grand Prix de Rome en 1815, il sexile à Bruxelles auprès de la famille de son protecteur, Louis Fremiet, dont il épousera la fille, Sophie, elle-même peintre et élève de David. De retour à Paris en 1857, il expose un Mercure remet ses talonnières, comparé par la critique à celui de jean de Bologne. Son Jeune pêcheur napolitain est ensuite acclamé au Salon pour son naturel teinté de pittoresque.
Ses statues des Grands Hommes, ses monuments politiques et funéraires renouvellent les formes consacrées : Le Maréchal Ney, Jeanne d'Arc, le Gisant du général Cavaignac ou l'impressionnant Napoléon s'éveillant d l'immortalité à la savante iconographie en symbiose avec la nature du parc qui lui sert d'écrin. Sa statuaire religieuse interroge l'équilibre entre les natures divine et humaine du Christ et ses oeuvres ultimes renouent avec les sujets mythologiques pour former son testament artistique.
Sa place centrale dans le paysage artistique du premier XIXe siècle et sa volonté constante de réforme en font le maitre de plusieurs générations de sculpteurs : Dalou, Rodin, Bourdelle ou Carpeaux, qui lui rendra hommage avec son Pêcheur d la coquille. La référence aux modèles anciens, la fidélité à la nature, le souci constant d'expressivité, de dynamisme et de narrativité font de l'art de Rude le point de jonction entre tradition et modernité.