Françoise Siguret

Dernière sortie

Études françaises. Volume 11, numéro 1, février 1975

Tous les livres du monde sont l'ouvre d'un seul et même écrivain, disait Borges. Dans les livres de l'« essayiste » Michel Butor, dans ceux du « poète » Michel Beaulieu, il y a quelque chose qui est de la même main : c'est la composition du recueil, savant travail de « montage » qui opère sur des fragments. Ces fragments, les lier sans les unir. Travailler sur ce qui, dans le texte, est à la fois ciment et cassure, point de fuite et seul vrai sujet : le blanc.
Tel est le problème de l'ouvre ouverte, qu'à travers les siècles l'Écrivain cherche à résoudre, et que la main soit celle d'Agrippa d'Aubigné, de Scève, de Claudel, de Butor ou de Beaulieu.
Tous les livres du monde sont l'ouvre d'un seul et même écrivain, disait Borges. Dans les livres de l'« essayiste » Michel Butor, dans ceux du « poète » Michel Beaulieu, il y a quelque chose qui est de la même main : c'est la composition du recueil, savant travail de « montage » qui opère sur des fragments. Ces fragments, les lier sans les unir. Travailler sur ce qui, dans le texte, est à la fois ciment et cassure, point de fuite et seul vrai sujet : le blanc.
Tel est le problème de l'ouvre ouverte, qu'à travers les siècles l'Écrivain cherche à résoudre, et que la main soit celle d'Agrippa d'Aubigné, de Scève, de Claudel, de Butor ou de Beaulieu.
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