Très rares sont les écrivains français qui réussissent à traduire la singularité de la Belgique, qui en perçoivent l'extravagance dont les ondes imprègnent aussi bien la Wallonie que la Flandre et, à fortiori, Bruxelles. Nicolas Boldych est de ceux-là. Son merveilleux petit livre avec ses cartes topographiques improbables en témoigne. Il peut se passer beaucoup de choses lors d'une simple promenade, surtout si cette dernière a lieu entre Bruxelles et Tervuren, au travers d'une forêt qui est le double, ou le reflet, de cette grande ville baroque, emmêlée et végétale, qu'est Bruxelles.
Surtout si cette promenade se répète une, deux, trois fois. Pas à pas le monde s'élargit et le passé s'invite au coin d'une rue, dans une clairière au coeur de la foret de Soignes, ou sur la banquette d'un tramway sans lequel plus rien ne tournerait rond. Le promeneur est aussi un chasseur d'idées et d'images, et ses trophées sont des phrases qui racontent Bruxelles, la Belgique, l'Europe selon des cercles concentriques s'élargissant semaine après semaine.
Une vision baroque des choses pleinement revendiquée, quelque part entre Michaux et Sebald.
Très rares sont les écrivains français qui réussissent à traduire la singularité de la Belgique, qui en perçoivent l'extravagance dont les ondes imprègnent aussi bien la Wallonie que la Flandre et, à fortiori, Bruxelles. Nicolas Boldych est de ceux-là. Son merveilleux petit livre avec ses cartes topographiques improbables en témoigne. Il peut se passer beaucoup de choses lors d'une simple promenade, surtout si cette dernière a lieu entre Bruxelles et Tervuren, au travers d'une forêt qui est le double, ou le reflet, de cette grande ville baroque, emmêlée et végétale, qu'est Bruxelles.
Surtout si cette promenade se répète une, deux, trois fois. Pas à pas le monde s'élargit et le passé s'invite au coin d'une rue, dans une clairière au coeur de la foret de Soignes, ou sur la banquette d'un tramway sans lequel plus rien ne tournerait rond. Le promeneur est aussi un chasseur d'idées et d'images, et ses trophées sont des phrases qui racontent Bruxelles, la Belgique, l'Europe selon des cercles concentriques s'élargissant semaine après semaine.
Une vision baroque des choses pleinement revendiquée, quelque part entre Michaux et Sebald.