Dernière sortie
Les Nations Unies et l'Afghanistan
Les onzièmes Rencontres internationales d'Aix-en-Provence, dédiées, cette année, à M. le Doyen Ahmed Mahiou, ont permis d'embrasser toutes les dimensions d'une problématique s'enracinant dans un arrière-plan historique et politique extrêmement complexe. Dès la fin des années quatre-vingt-dix, les Nations Unies ont dû faire face aux défis de la crise afghane telle qu'elle s'est développée initialement. C'est précisément sur deux des aspects essentiels de la réaction du système universel que nous concentrerons l'analyse : le régime des sanctions imposées après la prise du pouvoir par les Taliban, les modalités de lutte contre les sources de financement d'un terrorisme dont on sait qu'il a décidé de recourir à des moyens d'une violence tout à fait inédite. Nous nous sommes ensuite attaché à évaluer le rôle que les Nations Unies sont susceptibles d'assumer dans un monde que les attentats du 11 septembre 2001 ont précipité dans une ère d'angoissante incertitude. Par son ampleur, cette rupture ne marque-t-elle pas la fin d'un système de sécurité collective qui se montrerait décidément incapable de réagir efficacement aux conséquences de l'hyper-terrorisme ? La voie serait-elle désormais ouverte à un unilatéralisme qu'aucune logique institutionnelle ne parviendrait plus à contenir ?
Les onzièmes Rencontres internationales d'Aix-en-Provence, dédiées, cette année, à M. le Doyen Ahmed Mahiou, ont permis d'embrasser toutes les dimensions d'une problématique s'enracinant dans un arrière-plan historique et politique extrêmement complexe. Dès la fin des années quatre-vingt-dix, les Nations Unies ont dû faire face aux défis de la crise afghane telle qu'elle s'est développée initialement. C'est précisément sur deux des aspects essentiels de la réaction du système universel que nous concentrerons l'analyse : le régime des sanctions imposées après la prise du pouvoir par les Taliban, les modalités de lutte contre les sources de financement d'un terrorisme dont on sait qu'il a décidé de recourir à des moyens d'une violence tout à fait inédite. Nous nous sommes ensuite attaché à évaluer le rôle que les Nations Unies sont susceptibles d'assumer dans un monde que les attentats du 11 septembre 2001 ont précipité dans une ère d'angoissante incertitude. Par son ampleur, cette rupture ne marque-t-elle pas la fin d'un système de sécurité collective qui se montrerait décidément incapable de réagir efficacement aux conséquences de l'hyper-terrorisme ? La voie serait-elle désormais ouverte à un unilatéralisme qu'aucune logique institutionnelle ne parviendrait plus à contenir ?
