Matthieu Somon

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Figurer la nature

Ce volume explore la faune et la flore telles que les ont pensées les ouvrages littéraires, théologiques et artistiques en usant de l'allégorie, du Moyen Age à l'époque moderne. A partir d'une douzaine d'études menées par des chercheurs internationaux en littérature, histoire, exégèse et histoire de l'art, l'ensemble cherche à baliser les changements épistémologiques relatifs à la nature du XIII' au XVIIe siècle, et repense à nouveaux frais les relations entre pensée religieuse du monde et son appréhension expérimentale.
Si l'allégorie - cette opération qui consiste, par une chose, à en signifier une autre - aboutit à un supplément de sens, lorsqu'elle prend pour objet la nature dans son ensemble ou dans ses parties, les enrichissements qu'elle produit se révèlent particulièrement complexes et variables selon les milieux et les époques. Suivant une démarche interdisciplinaire et moyennant des mises en contexte précisément circonstanciées, les études de cas réunies dans ce volume traquent les métamorphoses du symbolisme et des significations prêtés aux fleurs et aux animaux dans les allégories à l'oeuvre dans un vaste corpus iconographique et littéraire européen qui court du Moyen Age aux temps modernes.
Cet ouvrage comprend des analyses de bestiaires et de compilations (tels le Physiologie., le Bestiaire d'amour de Richard de Fournival, le Reductorium morale de Pierre Bersuire), de livres de chasse (de Gace de la Baigne, Henri de Ferrières et Gaston Fébus, notamment), de récits mythologiques (l'Euuide et les Ovides moralisés, entre autres), de commentaires bibliques antiques et modernes (d'Onigéne à Augustin Calmet), de recueils d'emblèmes (de Mathias Holzwart, Jacob Masen, Filippo Piccinelli), de natures mortes (notamment de Daniel Seghers), et de peintures de dévotion privée (en particulier de Nicolas Poussin et Pierre-Paul Rubens), qui donnent chaque fois à voir la manière spéciale de concevoir allégoriquement la nature qu'ont pu avoir des milieux donnés, aussi bien cléricaux que laïque.
Le volume rassemble les contributions de Rémy Cordonnier (Université de Lille), Ralph Dekoninck (UCLouvain), Jean-Pierre Delville (UCLouvain), Pauline Donceel-Voûte (UCLouvain), Sandra Englebert (UCLouvain), Agnès Guiderdoni (UCLouvain), Nigel Harris (University of Birmingham), Almsandra Marcia (Université de Fribourg), Alison Saunders (University of Aberdeen), Matthieu Somon (UCLouvain), Armand Strobel (Université de Montpellier) et Baudouin Van den Abeele (UCLouvain).
Ce volume explore la faune et la flore telles que les ont pensées les ouvrages littéraires, théologiques et artistiques en usant de l'allégorie, du Moyen Age à l'époque moderne. A partir d'une douzaine d'études menées par des chercheurs internationaux en littérature, histoire, exégèse et histoire de l'art, l'ensemble cherche à baliser les changements épistémologiques relatifs à la nature du XIII' au XVIIe siècle, et repense à nouveaux frais les relations entre pensée religieuse du monde et son appréhension expérimentale.
Si l'allégorie - cette opération qui consiste, par une chose, à en signifier une autre - aboutit à un supplément de sens, lorsqu'elle prend pour objet la nature dans son ensemble ou dans ses parties, les enrichissements qu'elle produit se révèlent particulièrement complexes et variables selon les milieux et les époques. Suivant une démarche interdisciplinaire et moyennant des mises en contexte précisément circonstanciées, les études de cas réunies dans ce volume traquent les métamorphoses du symbolisme et des significations prêtés aux fleurs et aux animaux dans les allégories à l'oeuvre dans un vaste corpus iconographique et littéraire européen qui court du Moyen Age aux temps modernes.
Cet ouvrage comprend des analyses de bestiaires et de compilations (tels le Physiologie., le Bestiaire d'amour de Richard de Fournival, le Reductorium morale de Pierre Bersuire), de livres de chasse (de Gace de la Baigne, Henri de Ferrières et Gaston Fébus, notamment), de récits mythologiques (l'Euuide et les Ovides moralisés, entre autres), de commentaires bibliques antiques et modernes (d'Onigéne à Augustin Calmet), de recueils d'emblèmes (de Mathias Holzwart, Jacob Masen, Filippo Piccinelli), de natures mortes (notamment de Daniel Seghers), et de peintures de dévotion privée (en particulier de Nicolas Poussin et Pierre-Paul Rubens), qui donnent chaque fois à voir la manière spéciale de concevoir allégoriquement la nature qu'ont pu avoir des milieux donnés, aussi bien cléricaux que laïque.
Le volume rassemble les contributions de Rémy Cordonnier (Université de Lille), Ralph Dekoninck (UCLouvain), Jean-Pierre Delville (UCLouvain), Pauline Donceel-Voûte (UCLouvain), Sandra Englebert (UCLouvain), Agnès Guiderdoni (UCLouvain), Nigel Harris (University of Birmingham), Almsandra Marcia (Université de Fribourg), Alison Saunders (University of Aberdeen), Matthieu Somon (UCLouvain), Armand Strobel (Université de Montpellier) et Baudouin Van den Abeele (UCLouvain).

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