- Accueil /
- Jean-Louis Leleu
Jean-Louis Leleu

Dernière sortie
"Ces mystérieux accords parfaits"
À l'inverse de la pratique courante consistant à diviser en compartiments la production de Schönberg, l'objectif des trois « études » présentées ici est de faire ressortir l'unité et la continuité de sa pensée et de sa poétique musicales, quelles que soient les périodes auxquelles appartiennent les ouvres. Il y a chez Schönberg une façon de concevoir l'interaction des dimensions verticale (harmonique) et horizontale (mélodique) au sein du tissu contrapuntique, et une façon de faire découler l'unité de la composition (ce qu'il désigne par le terme de Zusammenhang) de la mise en place d'un dense réseau de relations motiviques, qui sont dans une large mesure indépendantes du matériau et des techniques d'écriture utilisées.
Cela vaut notamment pour la « méthode de composition avec douze sons » fondée sur la confection préalable d'une « série » : jusque dans la dernière période, cette méthode reste une façon de procéder parmi d'autres, et il est frappant de voir que la technique sérielle qui y est mise au point sous une forme particulièrement élaborée est susceptible de mutations diverses quand le compositeur est amené à travailler non plus avec l'échelle des douze notes, mais avec un matériau plus restreint et hiérarchisé, hérité du passé.
La première étude est consacrée au monodrame La Main heureuse (1911-1913). La deuxième est centrée sur les Quatre pièces pour chour mixte op. 27 (1925). La troisième est consacrée à un ensemble d'ouvres pour chour a cappella allant des Trois Volkslieder de 1928 à Dreimal tausend Jahre op. 50a de 1949, en passant par les Six pièces pour chour d'hommes op. 35 (1929-1930). L'ouvrage se termine par une réflexion sur les enjeux liés au judaïsme chez Schönberg.
Cela vaut notamment pour la « méthode de composition avec douze sons » fondée sur la confection préalable d'une « série » : jusque dans la dernière période, cette méthode reste une façon de procéder parmi d'autres, et il est frappant de voir que la technique sérielle qui y est mise au point sous une forme particulièrement élaborée est susceptible de mutations diverses quand le compositeur est amené à travailler non plus avec l'échelle des douze notes, mais avec un matériau plus restreint et hiérarchisé, hérité du passé.
La première étude est consacrée au monodrame La Main heureuse (1911-1913). La deuxième est centrée sur les Quatre pièces pour chour mixte op. 27 (1925). La troisième est consacrée à un ensemble d'ouvres pour chour a cappella allant des Trois Volkslieder de 1928 à Dreimal tausend Jahre op. 50a de 1949, en passant par les Six pièces pour chour d'hommes op. 35 (1929-1930). L'ouvrage se termine par une réflexion sur les enjeux liés au judaïsme chez Schönberg.
À l'inverse de la pratique courante consistant à diviser en compartiments la production de Schönberg, l'objectif des trois « études » présentées ici est de faire ressortir l'unité et la continuité de sa pensée et de sa poétique musicales, quelles que soient les périodes auxquelles appartiennent les ouvres. Il y a chez Schönberg une façon de concevoir l'interaction des dimensions verticale (harmonique) et horizontale (mélodique) au sein du tissu contrapuntique, et une façon de faire découler l'unité de la composition (ce qu'il désigne par le terme de Zusammenhang) de la mise en place d'un dense réseau de relations motiviques, qui sont dans une large mesure indépendantes du matériau et des techniques d'écriture utilisées.
Cela vaut notamment pour la « méthode de composition avec douze sons » fondée sur la confection préalable d'une « série » : jusque dans la dernière période, cette méthode reste une façon de procéder parmi d'autres, et il est frappant de voir que la technique sérielle qui y est mise au point sous une forme particulièrement élaborée est susceptible de mutations diverses quand le compositeur est amené à travailler non plus avec l'échelle des douze notes, mais avec un matériau plus restreint et hiérarchisé, hérité du passé.
La première étude est consacrée au monodrame La Main heureuse (1911-1913). La deuxième est centrée sur les Quatre pièces pour chour mixte op. 27 (1925). La troisième est consacrée à un ensemble d'ouvres pour chour a cappella allant des Trois Volkslieder de 1928 à Dreimal tausend Jahre op. 50a de 1949, en passant par les Six pièces pour chour d'hommes op. 35 (1929-1930). L'ouvrage se termine par une réflexion sur les enjeux liés au judaïsme chez Schönberg.
Cela vaut notamment pour la « méthode de composition avec douze sons » fondée sur la confection préalable d'une « série » : jusque dans la dernière période, cette méthode reste une façon de procéder parmi d'autres, et il est frappant de voir que la technique sérielle qui y est mise au point sous une forme particulièrement élaborée est susceptible de mutations diverses quand le compositeur est amené à travailler non plus avec l'échelle des douze notes, mais avec un matériau plus restreint et hiérarchisé, hérité du passé.
La première étude est consacrée au monodrame La Main heureuse (1911-1913). La deuxième est centrée sur les Quatre pièces pour chour mixte op. 27 (1925). La troisième est consacrée à un ensemble d'ouvres pour chour a cappella allant des Trois Volkslieder de 1928 à Dreimal tausend Jahre op. 50a de 1949, en passant par les Six pièces pour chour d'hommes op. 35 (1929-1930). L'ouvrage se termine par une réflexion sur les enjeux liés au judaïsme chez Schönberg.
Les livres de Jean-Louis Leleu

9,99 €

9,99 €

"Ces mystérieux accords parfaits". Trois études sur la musique d'Arnold Schönberg
Jean-Louis Leleu
Grand Format
25,00 €

35,00 €

35,50 €

28,00 €

Musicorum 2003
Robert Piencikowski, Rosângela Pereira de Tugny, Antoine Bonnet, Jean-Louis Leleu, Collectif
20,00 €