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Olivier Vonlanthen

Dernière sortie
Notre-Dame-des-Démolies
En 1968, Marthe, une dame de compagnie fribourgeoise assassine la baronne montpeliéraine pour laquelle elle travaille de neuf coups de couteau, avant d'être internée en hôpital psychiatrique. Le premier roman noir d'Olivier Vonlanthen reconstruit par fragments le parcours d'une femme très pieuse, brutalisée par les violences de classe, probablement sexuelles, et par sa souffrance mentale. Du portrait de ses parents aux délires psychotiques, en passant par son appel à la foi et les humiliations d'une vie de misère passée au service des nantis, l'auteur mêle sa propre histoire familiale à l'imaginaire pour combler les silences d'une femme qui n'a jamais expliqué son geste.
Ce faisant, il cherche à dépasser le simple diagnostic de "âdémenceâ" . Le titre du roman, tiré des Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, tente de donner la mesure de la souffrance de Marthe en tant que femme méprisée et exploitée. Il porte également, par la référence qu'il déploie, la trace d'un engagement social.
Ce faisant, il cherche à dépasser le simple diagnostic de "âdémenceâ" . Le titre du roman, tiré des Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, tente de donner la mesure de la souffrance de Marthe en tant que femme méprisée et exploitée. Il porte également, par la référence qu'il déploie, la trace d'un engagement social.
En 1968, Marthe, une dame de compagnie fribourgeoise assassine la baronne montpeliéraine pour laquelle elle travaille de neuf coups de couteau, avant d'être internée en hôpital psychiatrique. Le premier roman noir d'Olivier Vonlanthen reconstruit par fragments le parcours d'une femme très pieuse, brutalisée par les violences de classe, probablement sexuelles, et par sa souffrance mentale. Du portrait de ses parents aux délires psychotiques, en passant par son appel à la foi et les humiliations d'une vie de misère passée au service des nantis, l'auteur mêle sa propre histoire familiale à l'imaginaire pour combler les silences d'une femme qui n'a jamais expliqué son geste.
Ce faisant, il cherche à dépasser le simple diagnostic de "âdémenceâ" . Le titre du roman, tiré des Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, tente de donner la mesure de la souffrance de Marthe en tant que femme méprisée et exploitée. Il porte également, par la référence qu'il déploie, la trace d'un engagement social.
Ce faisant, il cherche à dépasser le simple diagnostic de "âdémenceâ" . Le titre du roman, tiré des Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, tente de donner la mesure de la souffrance de Marthe en tant que femme méprisée et exploitée. Il porte également, par la référence qu'il déploie, la trace d'un engagement social.