Philippe Caeyseele

Dernière sortie

La Flandre se souvient

Joseph Schrevel naît en 1922, à Téteghem, près de Dunkerque, dans une famille de douaniers. II arrive à Godewaersvelde avec ses parents et sa soeur en 1930. Dès l'âge de dix ans, il est pensionnaire au collège municipal d' Armentières. Les vacances au village avec les copains sont joyeuses, mais la guerre vient bouleverser cette belle harmonie. Les études sont arrêtées en 1942 et Joseph devient intérimaire à la Poste de Lille.
En juin 1943, Joseph et ses collègues postiers de la classe 42 sont envoyés dans le cadre du S.T.O. (Service du travail obligatoire) à Breslau, en Allemagne, pour travailler à la Poste allemande. Une nouvelle vie commence, dans une chambrée d'une cinquantaine de postiers, dont cinq copains de Flandre, un de Bergues, deux d'Hazebrouck, un de Saint-Omer et un de Dunkerque. Joseph envoie à ses parents, jusqu'en août 1944, une centaine de lettres et, en janvier 1945, les offensives russes transforment Breslau en forteresse.
II se dévoue pour rendre visite aux blessés français, dans les différents hôpitaux de la ville. Le 2 avril 1945, lundi de Pâques, une bombe russe tombe sur la voûte de la cave où Joseph s'est réfugié avec deux cents autres Français... Les parents n'ont plus de nouvelles de leur fils, l'armistice est signé et les prisonniers reviennent peu à peu au village, mais Joseph manque toujours... Il faudra six années de démarches aux parents de Joseph pour connaître les détails du drame et pouvoir honorer la mémoire de leur fils au cimetière du village.
Joseph Schrevel naît en 1922, à Téteghem, près de Dunkerque, dans une famille de douaniers. II arrive à Godewaersvelde avec ses parents et sa soeur en 1930. Dès l'âge de dix ans, il est pensionnaire au collège municipal d' Armentières. Les vacances au village avec les copains sont joyeuses, mais la guerre vient bouleverser cette belle harmonie. Les études sont arrêtées en 1942 et Joseph devient intérimaire à la Poste de Lille.
En juin 1943, Joseph et ses collègues postiers de la classe 42 sont envoyés dans le cadre du S.T.O. (Service du travail obligatoire) à Breslau, en Allemagne, pour travailler à la Poste allemande. Une nouvelle vie commence, dans une chambrée d'une cinquantaine de postiers, dont cinq copains de Flandre, un de Bergues, deux d'Hazebrouck, un de Saint-Omer et un de Dunkerque. Joseph envoie à ses parents, jusqu'en août 1944, une centaine de lettres et, en janvier 1945, les offensives russes transforment Breslau en forteresse.
II se dévoue pour rendre visite aux blessés français, dans les différents hôpitaux de la ville. Le 2 avril 1945, lundi de Pâques, une bombe russe tombe sur la voûte de la cave où Joseph s'est réfugié avec deux cents autres Français... Les parents n'ont plus de nouvelles de leur fils, l'armistice est signé et les prisonniers reviennent peu à peu au village, mais Joseph manque toujours... Il faudra six années de démarches aux parents de Joseph pour connaître les détails du drame et pouvoir honorer la mémoire de leur fils au cimetière du village.

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