Le texte "Métaphysique des Saints" , tiré de La Gloire et la Croix, a été trop peu étudié. Pourtant, il est d'une densité théologique remarquable et incarne tout Balthasar. Henri Djonyang propose ici une lecture de cet écrit essentiel, où Balthasar entre en dialogue avec plusieurs auteurs spirituels, de Maître Eckhart à Fénelon, sans oublier Jean-Pierre Caussade. Balthasar soutient que la mystique chrétienne ne se réduit pas à une simple spiritualité, mais constitue un véritable lieu théologique.
Il défend l'idée que la mystique chrétienne, loin d'épouser la voie de l'univocité qui caractérise l'identité de l'être, doit se déployer sous la forme de l'analogie : elle seule peut développer une métaphysique chrétienne compatible avec la sainteté et la théologie. Ces deux dernières sont en effet au service de l'adoration passive et active de la Gloire révélée. Ce paradigme doit s'ancrer dans l'obéissance filiale, mais aussi dans l'analogie de la finitude créaturale, ainsi que l'expose saint Ignace de Loyola dans ses Exercices spirituels.
Henri Djonyang est né à Maroua (Cameroun) en 1974. Il a étudié au grand séminaire Saint-Augustin de Maroua, à l'Institut catholique de Yaoundé et à l'Institut catholique de Paris, où il a obtenu un doctorat de théologie en 2022. Prêtre depuis 2003, il a été vicaire général du diocèse de Maroua-Mokolo puis enseignant et père spirituel au grand séminaire Saint-Augustin de Maroua, dont il est aujourd'hui le recteur.
Le texte "Métaphysique des Saints" , tiré de La Gloire et la Croix, a été trop peu étudié. Pourtant, il est d'une densité théologique remarquable et incarne tout Balthasar. Henri Djonyang propose ici une lecture de cet écrit essentiel, où Balthasar entre en dialogue avec plusieurs auteurs spirituels, de Maître Eckhart à Fénelon, sans oublier Jean-Pierre Caussade. Balthasar soutient que la mystique chrétienne ne se réduit pas à une simple spiritualité, mais constitue un véritable lieu théologique.
Il défend l'idée que la mystique chrétienne, loin d'épouser la voie de l'univocité qui caractérise l'identité de l'être, doit se déployer sous la forme de l'analogie : elle seule peut développer une métaphysique chrétienne compatible avec la sainteté et la théologie. Ces deux dernières sont en effet au service de l'adoration passive et active de la Gloire révélée. Ce paradigme doit s'ancrer dans l'obéissance filiale, mais aussi dans l'analogie de la finitude créaturale, ainsi que l'expose saint Ignace de Loyola dans ses Exercices spirituels.
Henri Djonyang est né à Maroua (Cameroun) en 1974. Il a étudié au grand séminaire Saint-Augustin de Maroua, à l'Institut catholique de Yaoundé et à l'Institut catholique de Paris, où il a obtenu un doctorat de théologie en 2022. Prêtre depuis 2003, il a été vicaire général du diocèse de Maroua-Mokolo puis enseignant et père spirituel au grand séminaire Saint-Augustin de Maroua, dont il est aujourd'hui le recteur.