Tu es Pétrichor me dit-elle, tu es un bateau, un moulin ouvert à tous les vents, un refuge. Tu es une femme-médecine, tu avales les larmes et les incendies, tu les digères. Tu berces mes sours, tu chantes de ta voix fêlée, je t'entends, tu renifles, tu exhales le souffle des voix qui se sont tues. Tu es Pétrichor, l'odeur de la terre après la pluie. Bien.
Je gonfle, engrossée par les histoires qui se croisent sous mon toit, je respire au rythme des corps que j'abrite.
Tu es Pétrichor me dit-elle, tu es un bateau, un moulin ouvert à tous les vents, un refuge. Tu es une femme-médecine, tu avales les larmes et les incendies, tu les digères. Tu berces mes sours, tu chantes de ta voix fêlée, je t'entends, tu renifles, tu exhales le souffle des voix qui se sont tues. Tu es Pétrichor, l'odeur de la terre après la pluie. Bien.
Je gonfle, engrossée par les histoires qui se croisent sous mon toit, je respire au rythme des corps que j'abrite.