Le mouvement des Gilets jaunes apparaît en France en octobre 2018. Il donnera lieu à de nombreuses manifestations organisées chaque samedi sur l'ensemble du territoire français et notamment à Paris autour du rond-point de l'Etoile et du boulevard des Champs-Elysées. Les habitants et les commerçants du quartier décident alors d'installer des protections sur les vitrines des magasins et les fenêtres des logements.
Les dimanches, lendemains de manifestations, Anna Malagrida et Mathieu Pernot réalisent des photographies de ce quartier et des dispositifs de protection mis en place par les habitants. Les planches de bois, parfaitement découpées et agencées, produisent une forme de continuité avec l'architecture classique de ces arrondissements bourgeois tout en introduisant une nouvelle temporalité sociale et politique.
Grâce à ces installations, la façade devient le lieu visible d'une possible révolution. Au bruit et à la fureur des mouvements de foules montrés par les médias, les auteurs opposent l'instant d'après, celui du vide, du silence et de l'incertitude du lendemain.
Le mouvement des Gilets jaunes apparaît en France en octobre 2018. Il donnera lieu à de nombreuses manifestations organisées chaque samedi sur l'ensemble du territoire français et notamment à Paris autour du rond-point de l'Etoile et du boulevard des Champs-Elysées. Les habitants et les commerçants du quartier décident alors d'installer des protections sur les vitrines des magasins et les fenêtres des logements.
Les dimanches, lendemains de manifestations, Anna Malagrida et Mathieu Pernot réalisent des photographies de ce quartier et des dispositifs de protection mis en place par les habitants. Les planches de bois, parfaitement découpées et agencées, produisent une forme de continuité avec l'architecture classique de ces arrondissements bourgeois tout en introduisant une nouvelle temporalité sociale et politique.
Grâce à ces installations, la façade devient le lieu visible d'une possible révolution. Au bruit et à la fureur des mouvements de foules montrés par les médias, les auteurs opposent l'instant d'après, celui du vide, du silence et de l'incertitude du lendemain.