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Patrick Chemla

Dernière sortie
L'inestimable des soins psychiques
« Les pratiques des soins psychiques s'inscrivent dans la suite d'une longue expérience marquée par la découverte freudienne de l'inconscient et par la recherche autour des thérapies des psychoses, qui a donné naissance à la psychothérapie institutionnelle et au désaliénisme : à contre-courant de leur époque, au pire de la guerre et de « l'extermination douce » des malades mentaux.
L'effondrement que nous traversons n'est pas de même nature.
Il s'alimente de la nouvelle raison du monde néolibéral et se traduit par la mise à l'écart des patients les plus souffrants et l'accélération de prises en charge se résumant souvent à des prescriptions médicamenteuses. Nous témoignons de la possibilité de faire autrement et de construire, dans les collectifs qui résistent à l'air du temps, des moments d'accueil et d'hospitalité avec les patients.
Pris dans des turbulences dues à leur précarité, nos dispositifs montrent malgré tout de ce qu'ils ont de plus précieux. Ce caractère inestimable des soins psychiques nous avait poussés à fonder La Criée contre les folies évaluatrices qui, depuis, ont fait des ravages. Face à tous les empêchements à désirer des protocoles et les « prêt-à-penser » opposables et traçables, nous voulons continuer à soutenir un double mouvement de résistance et de création de formes nouvelles, nécessaires à l'accueil du tout autre, de l'étranger, de l'inquiétante étrangeté de la Folie. » P.
C.
Il s'alimente de la nouvelle raison du monde néolibéral et se traduit par la mise à l'écart des patients les plus souffrants et l'accélération de prises en charge se résumant souvent à des prescriptions médicamenteuses. Nous témoignons de la possibilité de faire autrement et de construire, dans les collectifs qui résistent à l'air du temps, des moments d'accueil et d'hospitalité avec les patients.
Pris dans des turbulences dues à leur précarité, nos dispositifs montrent malgré tout de ce qu'ils ont de plus précieux. Ce caractère inestimable des soins psychiques nous avait poussés à fonder La Criée contre les folies évaluatrices qui, depuis, ont fait des ravages. Face à tous les empêchements à désirer des protocoles et les « prêt-à-penser » opposables et traçables, nous voulons continuer à soutenir un double mouvement de résistance et de création de formes nouvelles, nécessaires à l'accueil du tout autre, de l'étranger, de l'inquiétante étrangeté de la Folie. » P.
C.
« Les pratiques des soins psychiques s'inscrivent dans la suite d'une longue expérience marquée par la découverte freudienne de l'inconscient et par la recherche autour des thérapies des psychoses, qui a donné naissance à la psychothérapie institutionnelle et au désaliénisme : à contre-courant de leur époque, au pire de la guerre et de « l'extermination douce » des malades mentaux.
L'effondrement que nous traversons n'est pas de même nature.
Il s'alimente de la nouvelle raison du monde néolibéral et se traduit par la mise à l'écart des patients les plus souffrants et l'accélération de prises en charge se résumant souvent à des prescriptions médicamenteuses. Nous témoignons de la possibilité de faire autrement et de construire, dans les collectifs qui résistent à l'air du temps, des moments d'accueil et d'hospitalité avec les patients.
Pris dans des turbulences dues à leur précarité, nos dispositifs montrent malgré tout de ce qu'ils ont de plus précieux. Ce caractère inestimable des soins psychiques nous avait poussés à fonder La Criée contre les folies évaluatrices qui, depuis, ont fait des ravages. Face à tous les empêchements à désirer des protocoles et les « prêt-à-penser » opposables et traçables, nous voulons continuer à soutenir un double mouvement de résistance et de création de formes nouvelles, nécessaires à l'accueil du tout autre, de l'étranger, de l'inquiétante étrangeté de la Folie. » P.
C.
Il s'alimente de la nouvelle raison du monde néolibéral et se traduit par la mise à l'écart des patients les plus souffrants et l'accélération de prises en charge se résumant souvent à des prescriptions médicamenteuses. Nous témoignons de la possibilité de faire autrement et de construire, dans les collectifs qui résistent à l'air du temps, des moments d'accueil et d'hospitalité avec les patients.
Pris dans des turbulences dues à leur précarité, nos dispositifs montrent malgré tout de ce qu'ils ont de plus précieux. Ce caractère inestimable des soins psychiques nous avait poussés à fonder La Criée contre les folies évaluatrices qui, depuis, ont fait des ravages. Face à tous les empêchements à désirer des protocoles et les « prêt-à-penser » opposables et traçables, nous voulons continuer à soutenir un double mouvement de résistance et de création de formes nouvelles, nécessaires à l'accueil du tout autre, de l'étranger, de l'inquiétante étrangeté de la Folie. » P.
C.