Dernière sortie
J'ai oublié 30 ans de ma vie
Nancy, un soir de 1987. Jacques-Michel Huret, parti garer sa voiture, disparaît pendant 6 mois. La police le retrouvera sans papiers sur un banc de Paris, et ses seules paroles seront : « Je ne sais pas qui je suis. »
À l'hôpital psychiatrique, sous narcose, on ne glane pour information qu'un prénom : « Charlélie ». On tente Charlélie Couture, qui se souvient vaguement de ce copain des Beaux-Arts et donne quelques pistes permettant de retrouver sa famille.
Confronté à elle, Jacques-Michel ne reconnaît personne. Ni ses parents, ni ses enfants - une fille de 6 ans et un petit garçon d'un an et demi. Il trouve juste sa femme mignonne et se dit qu'il avait bon goût ! Tous deux ont écrit à quatre mains leur longue reconquête de repères, d'espoir et d'amour. Mais le passé, pour Jacques-Michel, est resté obstinément muet. L'adjectif « bouleversant », pour ce témoignage, est à peine assez fort.
Que ferions-nous si nous nous retrouvions un jour sans identité ? Quel choc une femme peut-elle ressentir devant un mari qui la « draguerait » presque comme une étrangère ? Comment réagit-on, quand tout le monde s'acharne à vous expliquer - vous imposer ? - qui vous étiez ? Sommes-nous jamais tels que les autres nous voient ? Questions, angoisse, dépression. Mémoire présente intacte, même si Jacques-Michel note tout, de peur que ça recommence. Par bonheur, les corps et les cours, eux, se souviennent : Martine et son mari renouvèlent leurs voux et auront un troisième enfant.
Confronté à elle, Jacques-Michel ne reconnaît personne. Ni ses parents, ni ses enfants - une fille de 6 ans et un petit garçon d'un an et demi. Il trouve juste sa femme mignonne et se dit qu'il avait bon goût ! Tous deux ont écrit à quatre mains leur longue reconquête de repères, d'espoir et d'amour. Mais le passé, pour Jacques-Michel, est resté obstinément muet. L'adjectif « bouleversant », pour ce témoignage, est à peine assez fort.
Que ferions-nous si nous nous retrouvions un jour sans identité ? Quel choc une femme peut-elle ressentir devant un mari qui la « draguerait » presque comme une étrangère ? Comment réagit-on, quand tout le monde s'acharne à vous expliquer - vous imposer ? - qui vous étiez ? Sommes-nous jamais tels que les autres nous voient ? Questions, angoisse, dépression. Mémoire présente intacte, même si Jacques-Michel note tout, de peur que ça recommence. Par bonheur, les corps et les cours, eux, se souviennent : Martine et son mari renouvèlent leurs voux et auront un troisième enfant.
Nancy, un soir de 1987. Jacques-Michel Huret, parti garer sa voiture, disparaît pendant 6 mois. La police le retrouvera sans papiers sur un banc de Paris, et ses seules paroles seront : « Je ne sais pas qui je suis. »
À l'hôpital psychiatrique, sous narcose, on ne glane pour information qu'un prénom : « Charlélie ». On tente Charlélie Couture, qui se souvient vaguement de ce copain des Beaux-Arts et donne quelques pistes permettant de retrouver sa famille.
Confronté à elle, Jacques-Michel ne reconnaît personne. Ni ses parents, ni ses enfants - une fille de 6 ans et un petit garçon d'un an et demi. Il trouve juste sa femme mignonne et se dit qu'il avait bon goût ! Tous deux ont écrit à quatre mains leur longue reconquête de repères, d'espoir et d'amour. Mais le passé, pour Jacques-Michel, est resté obstinément muet. L'adjectif « bouleversant », pour ce témoignage, est à peine assez fort.
Que ferions-nous si nous nous retrouvions un jour sans identité ? Quel choc une femme peut-elle ressentir devant un mari qui la « draguerait » presque comme une étrangère ? Comment réagit-on, quand tout le monde s'acharne à vous expliquer - vous imposer ? - qui vous étiez ? Sommes-nous jamais tels que les autres nous voient ? Questions, angoisse, dépression. Mémoire présente intacte, même si Jacques-Michel note tout, de peur que ça recommence. Par bonheur, les corps et les cours, eux, se souviennent : Martine et son mari renouvèlent leurs voux et auront un troisième enfant.
Confronté à elle, Jacques-Michel ne reconnaît personne. Ni ses parents, ni ses enfants - une fille de 6 ans et un petit garçon d'un an et demi. Il trouve juste sa femme mignonne et se dit qu'il avait bon goût ! Tous deux ont écrit à quatre mains leur longue reconquête de repères, d'espoir et d'amour. Mais le passé, pour Jacques-Michel, est resté obstinément muet. L'adjectif « bouleversant », pour ce témoignage, est à peine assez fort.
Que ferions-nous si nous nous retrouvions un jour sans identité ? Quel choc une femme peut-elle ressentir devant un mari qui la « draguerait » presque comme une étrangère ? Comment réagit-on, quand tout le monde s'acharne à vous expliquer - vous imposer ? - qui vous étiez ? Sommes-nous jamais tels que les autres nous voient ? Questions, angoisse, dépression. Mémoire présente intacte, même si Jacques-Michel note tout, de peur que ça recommence. Par bonheur, les corps et les cours, eux, se souviennent : Martine et son mari renouvèlent leurs voux et auront un troisième enfant.
