Leda Dimitriadi

Dernière sortie

Courbes rebelles

Les sphères. les cônes, les cylindres sont bien connus des bâtisseurs et des architectes depuis l'antiquité. Mais il existe des surfaces plus capricieuses, que les maçons, les tailleurs de pierre et les constructeurs peinent à identifier. Résultats de contraintes géométriques subies et donnant l'impression d'une maladresse, elles sont appelées gauches, "par analogie à la mauvaise grâce qu'on trouve à ce qui est fait avec la main gauche", ainsi que l'écrit Frézier dans son Traite de stéréotomie.
Des surfaces qu'on aurait voulues planes, mais que des nécessités de construction auraient tordues. Grâce aux matériaux modernes - le métal, Le béton, les toiles tendues - les ingénieurs et les architectes découvrent les qualités structurelles de ces géométries qui jusque-Là n'inspiraient que méfiance. Ils entrevoient leur potentiel sculptural extraordinaire, leur donnent leurs lettres de noblesse.
Les surfaces gauches résistent à la représentation plane, elles ne dévoilent pas tous leurs secrets sur le papier. Approchées par des dessins et des épures comme par des modèles physiques, elles prennent forme d'abord dans l'esprit capable de les saisir. Comment les conçoit-on ? Comment les définit-on et Les représente-t-on pour les construire ? Conoïdes et hyperboloïdes. surfaces minimales, formes atypiques à courbure inverse furent un appel à la créativité et un défi à l'inventivité des architectes et des ingénieurs du 20e siècle.
Eugène Freyssinet. Fernand Aimond, Bernard Laffaitte, Guillaume Gillet, René Sarger, lannis Xenakis, sans oublier Le Corbusier, auront été en France parmi les acteurs principaux de cette épopée à la fois géométrique, technique et plastique. Au travers de l'étude des surfaces gauches, c'est toute une histoire à la fois culturelle et scientifique de L'architecture qui se déploie au fil des pages de ce livre.
Les sphères. les cônes, les cylindres sont bien connus des bâtisseurs et des architectes depuis l'antiquité. Mais il existe des surfaces plus capricieuses, que les maçons, les tailleurs de pierre et les constructeurs peinent à identifier. Résultats de contraintes géométriques subies et donnant l'impression d'une maladresse, elles sont appelées gauches, "par analogie à la mauvaise grâce qu'on trouve à ce qui est fait avec la main gauche", ainsi que l'écrit Frézier dans son Traite de stéréotomie.
Des surfaces qu'on aurait voulues planes, mais que des nécessités de construction auraient tordues. Grâce aux matériaux modernes - le métal, Le béton, les toiles tendues - les ingénieurs et les architectes découvrent les qualités structurelles de ces géométries qui jusque-Là n'inspiraient que méfiance. Ils entrevoient leur potentiel sculptural extraordinaire, leur donnent leurs lettres de noblesse.
Les surfaces gauches résistent à la représentation plane, elles ne dévoilent pas tous leurs secrets sur le papier. Approchées par des dessins et des épures comme par des modèles physiques, elles prennent forme d'abord dans l'esprit capable de les saisir. Comment les conçoit-on ? Comment les définit-on et Les représente-t-on pour les construire ? Conoïdes et hyperboloïdes. surfaces minimales, formes atypiques à courbure inverse furent un appel à la créativité et un défi à l'inventivité des architectes et des ingénieurs du 20e siècle.
Eugène Freyssinet. Fernand Aimond, Bernard Laffaitte, Guillaume Gillet, René Sarger, lannis Xenakis, sans oublier Le Corbusier, auront été en France parmi les acteurs principaux de cette épopée à la fois géométrique, technique et plastique. Au travers de l'étude des surfaces gauches, c'est toute une histoire à la fois culturelle et scientifique de L'architecture qui se déploie au fil des pages de ce livre.

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