"Pour nous, de toujours, la ville est source d'enthousiasme. Petite, moyenne ou grande, nous l'aimons. Nous avons d'ailleurs consacré la majeure partie de nos vies à la bâtir. Et puis quelque chose a déraillé, amplifié à l'occasion du confinement, voyant la ville subitement raillée, critiquée, rejetée même par ceux qui l'habitent. D'où vient ce "mal de ville" que ressentent nos concitoyens ? La densité est-elle vraiment un problème ou ne sert-elle que de prétexte ? Les maires bâtisseurs d'hier sont-ils condamnés à devenir décroissants pour demain ? Pas de doutes, à nos yeux, la ville demeure un levier d'humanité, d'altérité et d'émancipation.
La ville et la démocratie ont même partie liée, la première comme espace de commun physique, la seconde comme espace de commun symbolique. Dès lors, répondre à la crise urbaine ne serait-il pas le plus sûr moyen de commencer à répondre à notre crise démocratique ? ".
"Pour nous, de toujours, la ville est source d'enthousiasme. Petite, moyenne ou grande, nous l'aimons. Nous avons d'ailleurs consacré la majeure partie de nos vies à la bâtir. Et puis quelque chose a déraillé, amplifié à l'occasion du confinement, voyant la ville subitement raillée, critiquée, rejetée même par ceux qui l'habitent. D'où vient ce "mal de ville" que ressentent nos concitoyens ? La densité est-elle vraiment un problème ou ne sert-elle que de prétexte ? Les maires bâtisseurs d'hier sont-ils condamnés à devenir décroissants pour demain ? Pas de doutes, à nos yeux, la ville demeure un levier d'humanité, d'altérité et d'émancipation.
La ville et la démocratie ont même partie liée, la première comme espace de commun physique, la seconde comme espace de commun symbolique. Dès lors, répondre à la crise urbaine ne serait-il pas le plus sûr moyen de commencer à répondre à notre crise démocratique ? ".