Guillaume Piketty

Dernière sortie

Verbatim des conférences de la Seconde Guerre mondiale

Voici enfin traduit en français pour la première fois ce que Staline, Churchill, Roosevelt (puis Truman) se sont réellement dit aux grandes conférences internationales qui se sont tenues successivement à Téhéran, Malte, Yalta puis Potsdam. A lire ces verbatim, on verra que le ton et le langage y furent souvent francs voire abrupts, bien plus que dans les communiqués officiels. Le poids de la guerre, la fatigue et parfois le cynisme qui transparaissent dans ces comptes rendus traduits du russe (pour Staline) et de l'anglais pour ses "adversaires" finissent par humaniser les trois "Grands" .
Silences, hésitations, ambiguïtés volontaires ou non, trahissent les arrière-pensées. A lire, on perçoit les rapports de force "en direct" : Staline parle peu mais impose, Churchill - conscient de ses limites - ferraille, Roosevelt et Truman manoeuvrent. Une véritable géopolitique du troc sous-tend les grands sujets abordés. A Téhéran (novembre-décembre 1943), c'est l'engagement d'un second front, l'accord sur la nécessité de démembrer l'Allemagne nazie et le soutien à la Yougoslavie, le principe d'une sécurité collective pour l'avenir.
A Yalta (février 1945), on s'accorde sur le projet de l'ONU, la division de l'Allemagne en quatre zones d'occupation, le jugement des criminels nazis, la promesse d'élections libres en Pologne ; la guerre froide se profile. A Potsdam (juillet-août 1945), le partage de l'Allemagne est confirmé ; sa démilitarisation, le principe de réparations, la redéfinition des frontières de la Pologne, et l'ultimatum lancé au Japon.
La fin de l'alliance se profile. Bref, on assiste dans ces pages à la réalité du pouvoir en train de s'exercer. Pour qui aime la grande Histoire, il n'y a pas de lecture plus fascinante.
Voici enfin traduit en français pour la première fois ce que Staline, Churchill, Roosevelt (puis Truman) se sont réellement dit aux grandes conférences internationales qui se sont tenues successivement à Téhéran, Malte, Yalta puis Potsdam. A lire ces verbatim, on verra que le ton et le langage y furent souvent francs voire abrupts, bien plus que dans les communiqués officiels. Le poids de la guerre, la fatigue et parfois le cynisme qui transparaissent dans ces comptes rendus traduits du russe (pour Staline) et de l'anglais pour ses "adversaires" finissent par humaniser les trois "Grands" .
Silences, hésitations, ambiguïtés volontaires ou non, trahissent les arrière-pensées. A lire, on perçoit les rapports de force "en direct" : Staline parle peu mais impose, Churchill - conscient de ses limites - ferraille, Roosevelt et Truman manoeuvrent. Une véritable géopolitique du troc sous-tend les grands sujets abordés. A Téhéran (novembre-décembre 1943), c'est l'engagement d'un second front, l'accord sur la nécessité de démembrer l'Allemagne nazie et le soutien à la Yougoslavie, le principe d'une sécurité collective pour l'avenir.
A Yalta (février 1945), on s'accorde sur le projet de l'ONU, la division de l'Allemagne en quatre zones d'occupation, le jugement des criminels nazis, la promesse d'élections libres en Pologne ; la guerre froide se profile. A Potsdam (juillet-août 1945), le partage de l'Allemagne est confirmé ; sa démilitarisation, le principe de réparations, la redéfinition des frontières de la Pologne, et l'ultimatum lancé au Japon.
La fin de l'alliance se profile. Bref, on assiste dans ces pages à la réalité du pouvoir en train de s'exercer. Pour qui aime la grande Histoire, il n'y a pas de lecture plus fascinante.
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